Licences 4G : les « fréquences en or » échappent à Free

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L’ARCEP attribue les basses fréquences 4G (800 MHz) aux trois opérateurs historiques. Free, dont l’offre recevable n’a toutefois pas été retenue, devra solliciter un accord d’itinérance auprès de SFR.

Son offre non retenue lors du tour d’enchères organisé dans le cadre de la seconde vague d’attribution de licences 4G, Free devra se contenter d’un accord d‘itinérance et des droits d’exploitation obtenus en septembre sur la première bande de fréquences mise en jeu, en l’occurrence à 2,6 GHz.

Les trois acteurs historiques du marché se partagent les quatre blocs à 800 MHz concédés pour l’occasion. SFR, qui a mis sur la table plus d’un milliard d’euros, repart les bras chargés de deux lots, à 10 MHz en duplex.

Les deux autres licences sont respectivement attribuées à Orange (pour 891 millions d’euros) et Bouygues Telecom (683 millions), qui répondent tous deux aux exigences du régulateur, s’étant engagés, au même titre que « l’opérateur au carré rouge », à maximiser leur couverture du territoire tout en s’ouvrant aux MVNO.

Libérées en conséquence de l’avènement de la télévision numérique et du trépas consécutif de son homologue analogique, ces fréquences « en or », ainsi surnommées pour leur rareté et leur débit minimal de 60 Mbits/s contre 42 pour la 3G+, étaient mises en vente pour 1,8 milliard d’euros.

L’opération rapportera à l’Etat bien plus qu’escompté. En l’occurrence, 2,639 milliards d’euros, additionnés aux 900 millions générés en septembre dernier, des suites d’un appel d’offres initial qui a vu le club des quatre se partager le spectre des 2,6 GHz, en vigueur dans les zones urbaines.

L’ARCEP précise que Free Mobile « n’a pas été retenue à l’issue de la phase de sélection pour l’attribution d’une autorisation, compte tenu des offres des autres candidats. »

La filiale du groupe Iliad sera toutefois éligible à un accueil en roaming sur le réseau SFR « dès lors que son réseau à 2,6 Hz aura atteint une couverture de 25% de la population. »

A cet égard, en l’imminence d’une arrivée qui fait parler la poudre, le Directeur Général Maxime Lombardini se refuse à tirer la sonnette d’alarme.

« On n’a pas de regrets […] aujourd’hui, on considère qu’on a tout ce qu’il nous faut« , déclare l’intéressé à L’Expansion.

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