Lifting de pied en cap pour Google+

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Pour renouer le contact avec des internautes qui s’en sont globalement détournés, Google+ enfile ses habits de printemps. Au prix d’un lifting d’envergure, l’interface en ressort transfigurée.

A l’occasion d’un nettoyage de printemps, Google offre à son réseau social un lifting de pied en cap, afin de renouer le contact avec des internautes qui s’en sont massivement détournés.

Au bout du processus, le constat est sans appel : à la clé, une transfiguration radicale, « pour s’adapter aux exigences du grand public« , alors que la plupart des quelque 170 millions d’inscrits ne sont guère plus que l’ombre d’eux-mêmes.

En effet, au dernier pointage, l’utilisateur ne consacrerait en moyenne, chaque mois, que 3 minutes de son temps à naviguer dans les méandres de Google+, contre 6h45 pour les titulaires de comptes Facebook.

Pour élargir son champ d’action face à la communauté Facebook, la firme de Mountain View recentre sa stratégie sur le partage de contenus, notamment les photos et les vidéos en haute définition.

En parallèle, l’interface graphique se révèle plus agréable à l’oeil, très aérée, moins surchargée qu’auparavant.

Le design s’articule autour d’une colonne centrale qui correspond au fil d’actualités, quand le module de discussion instantanée, davantage mis en avant avec la fonctionnalité de visioconférence Hangouts, accapare la partie droite de l’affichage.

Le menu d’options situé sur la gauche matérialise cette volonté de laisser cours à la personnalisation. L’intégralité des icônes agissent tels des widgets, permettant à chacun d’organiser à loisir son expérience sociale.

En aparté, la nouvelle rubrique Explorer, destinée à s’enquérir des dernières nouvelles, n’est pas sans rappeler ce concept entremêlé de recherche approfondie et de recommandations localisées qu’a instigué le site de micro-blogging Twitter.

Concessions et mea culpa s’enchaînent pour Google, qui tente de réhabiliter son réseau social intronisé en juin dernier.

Au mois de janvier, la plate-forme s’était ainsi ouverte aux mineurs de 13 ans ou plus, aux antipodes d’une politique originelle qui prônait le strict contrôle des inscriptions, notamment en bannissant les pseudonymes.

Plus en amont, à l’automne, Google avait joué la sérénade aux marques, avec des campagnes de promotion pour le moins agressives et des pages dédiées, à l’image de ce que propose Facebook.

A défaut d’une quelconque communication officielle, l’objectif décrété fin 2011 perdure en tant que valeur référence : atteindre le seuil des 400 millions de membres à l’horizon 2013.

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