L’interopérabilité de l’ADSL enfin démontrée

Cloud

Pour la première fois depuis l’adoption des spécifications du standard G.Lite, une trentaine de compagnies dont 3Com, Alcatel ou Lucent ont donné la preuve de l’interopérabilité de leurs équipements ADSL respectifs.

Un obstacle vient d’être levé pour favoriser l’essor de la technologie de transfert de données à haut débit ADSL (Asymmetric digital subscriber line). Cette semaine, lors d’une conférence Supercomm à Atlanta, un groupe de 33 fabricants d’équipements et de logiciels ont donné la preuve de l’interopérabilité des différents matériels existants. Les constructeurs, qui comptent parmi eux de grands noms comme 3Com, Alcatel, Ascend, Compaq et Lucent ont fait la démonstration de produits travaillant ensemble.

Cette première depuis l’introduction des spécifications du standard G.Lite ADSL permet d’envisager le déploiement de la technologie auprès des particuliers et des entreprises. L’ADSL permet en effet aux opérateurs télécoms d’utiliser leur réseau cuivre déjà existant pour autoriser le surf sur Internet avec une large bande passante tout en assurant le transport des conversations téléphoniques.

La technologie G.Lite ADSL est plus simple et moins chère à installer que l’ADSL originel. Elle permet de déployer des services vers les foyers sans modification de l’installation téléphonique, même si le modem ADSL est bien sûr indispensable chez l’utilisateur. L’Union Internationale des télécoms devrait ratifier les spécifications de G.Lite dans le courant du mois, ce qui signifie que des fournisseurs d’accès pourront proposer les premiers services adaptés dès le début 2000. John Cahill, co-président de l’Universal ADSL Working Group qui a organisé la démonstration à Atlanta, s’est montré confiant : « Au début de 1999, des milliers de lignes ADSL étaient installées, et vers la fin de l’année des milliers de lignes seront installées chaque jour. D’ici la fin 2000, des dizaines de milliers de lignes seront déployées quotidiennement dans le monde entier ».