L’iPhone a trouvé Le Boncoin pour faire des affaires

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Le Bon Coin appli iPhone

Le Boncoin s’exporte sur les plates-formes mobiles. L’aventure commence avec une application iPhone qui reprend les caractéristiques de la version Web tout en améliorant l’interface graphique.

Fondé en 2005 sous l’appellation évocatrice Chezgeorgettes.fr, Le Boncoin passe à la vitesse supérieure et décline ses services de petites annonces sous la forme d’une application iPhone.

Véritable marché aux puces interactif, Le Boncoin permet aux internautes de vendre, d’échanger et de louer des biens par le biais d’un système de petites annonces ponctuées d’une conclusion de visu des transactions (remise en mains propres des objets).

Le service Internet est considéré comme le leader sur ce marché en France. Il enregistre désormais 2,5 millions de visites quotidiennes sur son site Web (étude Médiamétrie), pour 17 millions d’annonces.

La nouvelle application iOS (toutefois non adaptée à l’iPad) reprend les principales fonctionnalités (tri par critères géographiques, classement par prix, déclinaisons automobile, immobilier et emploi) de l’interface en ligne.

Elle y adjoint le contrôle tactile et des icônes distinctives censées faciliter la publication et la consultation consécutive des annonces.

Particuliers et professionnels peuvent désormais insérer des photos directement depuis leur téléphone, effectuer des recherches automatiques, définir un profil personnel et des favoris.

L’austérité de liens textuels au goût d’autant plus insipide que le HTML5 est en passe de redessiner l’Internet, laisse place à une présentation colorée, organisée par volets, proscrivant l’usage abusif des commandes « précédent-suivant ».

Et Le Boncoin, édite par la société SCM France (propriété du groupe média norvégien Schibsted), de poursuivre son ascension vers les sommets, financé essentiellement par la publicité de type display.

Il se conclut chaque jour, au sein de cet écosystème de cyber-acheteurs, des milliers de transactions. Sans frais d’insertion, il suffit pour le vendeur d’indiquer un numéro de téléphone ou une adresse mail de contact.

Une success story dont s’est fortement inspiré l’américain eBay, jusqu’à introniser, en 2010, une solution concurrente de petites annonces.

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