L’iPhone, victime collatérale de la crise économique

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La crise économique qui sévit en Europe n’épargne guère l’iPhone, en retrait face à un parc de solutions alternatives moins onéreuses, emmené par l’OS Google Android.

Combinés à l’émergence de plates-formes alternatives moins onéreuses dans les faits, les effets de la crise économique qui sévit en Europe ont un impact significatif sur l’iPhone, désormais nettement en retrait face aux terminaux Android.

Le Vieux Continent dans son ensemble tourne au ralenti depuis deux ans, des suites d’une des  plus sombres périodes financières qu’il ait connu.

Conséquence dans l’univers IT : les Français se détournent progressivement des produits Apple, en faveur de compromis généralement moins coûteux.

A en croire l’étude par le cabinet Kantar Worldpanel Comtech, « le prix devient un critère plus déterminant que jamais à l’achat d’un téléphone mobile. »

La démocratisation de Windows Phone, notamment grâce au Nokia Lumia 800, s’accompagne d’une montée en régime d’Android, dont l’éditeur, qui n’est autre que Google, revendique dorénavant plus de 50% du marché des smartphones.

En parallèle, l’iPhone 4S a globalement déçu dans l’Hexagone. Tantôt qualifié d’indigne successeur, voire de rejeton sans étincelle, l’appareil intronisé en octobre a sonné pour beaucoup comme la marque d’un relâchement, Apple semblant se reposer sur ses lauriers.

Ainsi, entre début septembre et fin novembre, l’estampe de la pomme croquée n’a réuni sous son égide « que » 20% des nouveaux acquéreurs, contre 29% sur la même période, l’année passée.

A cet instar, l’Allemagne, déjà réfractaire à Internet Explorer (les internautes lui préfèrent Firefox), s’impose comme l’ambassadrice d’un phénomène qui se répercute également en Espagne et en Italie.

Catalyseur de passions alors que s’éternise son contentieux face à Apple, Samsung écoule à la pelle son Galaxy S II. Par voie de conséquence, 61% des combinés vendus outre-Rhin au cours de la période sus-évoquée embarquent Android.

Une percée qu’il tient lieu de relativiser. En sa patrie (les Etats-Unis), l’iPhone ne déçoit guère, fort d’un sursaut de 25 à 36% du marché. Constat similaire en Grande-Bretagne. L’espoir est toujours permis.

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