Logiciels : harmonie Hollande-Sarkozy sur le libre, divergence sur les brevets

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Le Conseil national du logiciel libre a interrogé Nicolas Sarkozy et François Hollande sur leurs propositions en faveur des logiciels libres et open source. S’ils se rejoignent sur beaucoup de points, les candidats s’opposent radicalement sur les brevets logiciels.

Le Conseil national du logiciel libre (CNLL) avait demandé aux deux principaux candidats à l’élection présidentielle 2012 de préciser leur vision de l’écosystème des logiciels libres et open source.

Le socialiste François Hollande et « le président-candidat » Nicolas Sarkozy ont répondu à la requête.

Tous deux préconisent ne politique d’incitation à l’utilisation de logiciels libres par les administrations publiques.

Et souhaitent « que le logiciel libre bénéficie d’incitations préférentielles dans les dispositifs d’aide à la R&D de l’État« , notamment par le biais des pôles de compétitivité.

Pour François Hollande, « les logiciels libres permettent davantage de mutualisation et facilitent la mise en concurrence des fournisseurs de prestations externalisées« .

Il s’est par ailleurs prononcé en faveur d’une informatique privilégiant « l’agilité plutôt que la logique des ‘grands projets’ cloisonnés et coûteux« .

François Hollande a également mis l’accent sur la nécessité de « veiller à ce que la commande publique soit bien ouverte aux PME, à travers la mise en place d’un médiateur du marché public« .

De son côté, Nicolas Sarkozy a mis en lumière les actions menées par son gouvernement pour soutenir les entreprises du secteur, rappelle Silicon.fr.

Parmi ces actions la pérennisation du crédit d’impôt recherche (CIR) et du statut de jeune entreprise innovante (JEI).

Le statut de JEI, créé par la loi de finances 2004, permet à certaines PME d’obtenir des allégements fiscaux et des exonérations fiscales.

Créé en 1983, modifié par les lois de finances de 2004 et 2008, le CIR consiste en un crédit d’impôt de 30% des dépenses de R&D jusqu’à 100 millions d’euros et 5% au-delà de ce montant.

(Lire la suite page 2 : opposition sur les brevets logiciels)

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