L’outil ERP de J.D. Edwards s’intègre à Websphere

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Le fournisseur de logiciels J.D. Edwards scelle une alliance avec les deux géants IBM et Sun sur le marché de l’e-commerce et des services d’hébergement d’applications. Et, cela, peu de temps avant le lancement mondial de la nouvelle version de Websphere?

J.D. Edwards renforce ses liens avec IBM, en s’appuyant sur la commercialisation de WebSphere, la fameuse suite d’e-commerce d’IBM. Selon les termes de l’accord de J.D. Edwards et d’IBM, le projet consiste à intégrer aux outils de WebSphere, le flagship OneWorld, le logiciel d’ERP (enterprise resource planning) de J.D. Edwards. Cette association technologique permet de connecter du back-office. Par ailleurs, J.D. Edwards déclare que les accords conduits avec Sun et iPlanet (la filiale de Sun and Netscape Communications) déboucheront sur de nouveaux produits ciblant les échanges commerciaux en ligne. En mai dernier, iPlanet dévoilait en effet son Market Maker framework, (voir édition du 18 mai 2000) qui se compose de la suite logicielle d’e-commerce d’iPlanet intégrant des services et des serveurs Web. En fait, comme d’autres acteurs sur ce marché, tels que le prestataire de service Breakaway ou l’éditeur Open Market, iPlanet veut offrir une solution rapide, facile et « réplicable » pour développer une place de marché virtuelle. Par aillleurs, selon les termes de l’accord de distribution passés avec i2, l’éditeur de logiciel de gestion commercialisera la suite OneWorld de J.D. Edwards avec le système d’eMarketplace TradeMatrix d’i2. On le voit, les acteurs concentrent de plus en plus les efforts de guerre sur les flux d’échange issus du commerce électronique B to B, pour les entreprises « brick-and-mortar » (de briques et de mortiers) comme pour les industriels, tous désireux de tirer les coûts de la gestion des achats vers le bas. En combinant leurs solutions, ces acteurs prétendent éliminer les travers des processus d’achat de l’entreprise. Aussi, J.D. Edwards et les compétiteurs de la place, comme Oracle, SAP et PeopleSoft, sont tous occupés à passer des accords avec des acteurs de l’e-commerce en même temps qu’ils essayent de faire sauter les freins à la croissance du marché des ERP. Logique : ces applications visent à automatiser les opérations de back-office (qui concernent les données financières et les données des ressources humaines comme de la production). Mais, la demande est montée en flèche dans le domaine des logiciels de CRM (customer relationship management), des applications de relation client basées sur le Web?

Pour en savoir plus :

*Les alliances annoncées par J.D.Edwards

*La solution Market Maker d’iPlanet