L’UE prête à se défendre contre les cybercriminels

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Après les attaques perpétrées en Estonie, l’UE a décidé de réfléchir à une stratégie de défense contre les attaques.

L’Union européenne se réunira cette semaine pour ébaucher des plans afin de combattre la menace de guerre d’information qui plane contre ses Etats membres.

Suite à des attaques perpétrées en Estonie qui ont provoqué la paralysie temporaire des infrastructures gouvernementales, les dirigeants de l’OTAN cherchent des moyens de défense dans le cas où une attaque similaire serait renouvelée, que ce soit en temps de paix ou de guerre.

Après avoir été accusé d’être l’instigateur des attaques contre l’Estonie, le gouvernement russe a finalement été disculpé.

Le Conseil de l’Europe se réunira en France le 1er avril pour une conférence de deux jours dans le but d’évoquer un éventuel amendement de la Convention de l’UE sur le Cybercrime afin de se défendre contre les nouvelles menaces.

La Convention a été ratifiée par la plupart des pays européens, ainsi que par les Etats-Unis, le Japon et le Canada. Dans le même temps, un sommet de l’OTAN en Roumanie se penchera sur des moyens pratiques de se défendre contre les attaques informatiques perpétrées à l’encontre de ses Etats membres. L’Estonie fait pression pour ratifier un traité international interdisant de telles attaques.

Des échos concernant l’utilisation croissante des attaques en ligne par certains états ne cessent de s’amplifier. Les Etats-Unis ont accusé la Chine de constituer une gigantesque armée de pirates pour compléter ses forces terrestres, maritimes et aériennes. Les gouvernements britannique, français et allemand ont également exprimé leurs inquiétudes concernant des attaques pirates chinoises.

Traduction de l’article EU outlines plans to tackle cyber-war de Vnunet.com en date du 31 mars 2008