Lutte cyber-criminalité : l’UE appelle les entreprises en renfort

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L’Union Européenne appelle à la coopération et à l’échange d’informations entre les Etats membres, avec l’aide des entreprises.

L’Union Européenne adhère à la stratégie de la Commission européenne pour lutter contre la cyber-criminalité, et appelle à une meilleure coopération entre les entreprises et la police.

Au cours de ces cinq prochaines années, la Commission européenne va mettre en place certaines étapes pour instaurer une coopération plus étroite et permettre de meilleurs échanges d’informations entre les autorités en charge de faire respecter la loi et le secteur privé.

Ces mesures comprendront notamment la mise en place d’une plate-forme d’alerte par laquelle les crimes en ligne affectant les entreprises pourront être signalés, partagés et vérifiés par Europol. Un budget de 300 000 € a été alloué pour la création de cette plate-forme à court terme.

Lutter contre la cyber-criminalité : une responsabilité partagée

« Cette stratégie encourage des activités de coopération opérationnelle et d’échange d’informations entre les états membres », a déclaré Jacques Barrot, vice-président de l’Union Européenne en charge de la Justice, Liberté, et Securité.

« Elle donne une responsabilité partagée à la Commission, aux états membres et aux autres parties prenantes, pour l’introduction des différentes mesures », poursuit le représentant de la commission. Pour que notre stratégie de lutte contre la cyber-criminalité soit la plus efficace possible, toutes les parties prenantes doivent être complètement engagées dans son implémentation. Nous sommes prêts à les soutenir également financièrement dans leurs efforts ».

Ces efforts comprennent des équipes d’investigation sur Internet, des cyber-patrouilles, des équipes d’investigation collaborative en charge des recherches à distance.

La cyber-criminalité est une menace croissante dans nos sociétés actuelles estime l’Union Européenne . « Les Etats membres subissent des milliers d’attaques par jour contre leurs systèmes d’information. Le vol d’informations sur des ordinateurs personnels par des virus ou des spams, l’usurpation d’identité et la pornographie infantile sont de plus en plus répandus ».

Adaptation d’un article Vnunet.com en date du 27 novembre 2008 et intitulé Europe adopts new cyber crime agenda