Mandriva Linux 2009 fait un clin d’oeil aux netbooks

Cloud

C’est la sortie du dernier-né de Mandriva : la version 2009 de sa distribution Linux. Avec interface d’installation remaniée et support dédié aux netbooks.

La nouvelle version n’est pas une simple mise à jour. Mandriva a fait subir à sa version Linux 2009 une véritable cure de jouvence pour la rendre plus attractive.

Cette mouture, bâtie sur le noyau Linux 2.6.27, a opéré une refonte complète de son interface d’installation, avec un démarrage du système plus rapide. Automatiquement, la configuration par défaut s’adapte à la configuration matérielle détectée. KDE 4.1 reste toujours l’environnement de bureau par défaut, même si Gnome 2.24 est aussi de la partie. En outre, le centre de contrôle est aussi dotée d’une nouvelle interface.

Côté bureautique, pas de surprise, OpenOffice.org 3 et Firefox 3 sont bien présents. La virtualisation s’installe partout, y compris sur Mandriva Linux 2009. Des technologies de VMware ont été implémentées.

La nouvelle mouture est disponible en trois versions : « Powerpack » inclut support et services et est vendu en version boîte pour 69 euros ou en téléchargement pour 49 euros. « One », qui propose une version allégée sur CD-Rom, et « Free », une version 100% open source, sont, elles gratuites et téléchargeables.

Une pensée pour les netbooks

Dans sa version Powerpack, le distributeur Linux français a intégré les codecs audio et vidéo les plus avancés, ainsi que l’outil de retouches avancées de photos LightZone, et quatre applications estampillés Google : Google Toolbar, Google Desktop, Google Earth et Picasa. Par ailleurs, Mandiva Linux permet toujours de synchroniser les données avec des terminaux sous Windows Mobile.

Deux nouveautés également intéressantes : à l’heure où les netbooks connaissent un franc succès, Mandriva Linux 2009 propose une version allégée de Gnome si un mini-portable est détecté.

Par ailleurs, la version 2009 supporte un système de détection et de suppression automatiques des paquets dits orphelins, c’est-à-dire qui, suite à des désinstallations, ne sont plus utilisés.