ManoMano lève 60 millions d’euros : son business dépasse le bricolage

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Le fonds américain General Atlantic accompagne ManoMano dans son développement. Le site marchand « bricolage & jardinage » monte en puissance.

C’est bien connu : les nababs du Net sont ceux qui fournissent les pelles et les pioches. Alors pourquoi ne pas vendre carrément la caisse à outils ?

ManoMano, un site marchand d’origine française, dédié au bricolage et au jardinage, vient de boucler une levée de fonds de 60 millions d’euros auprès du fonds General Atlantic en chef de file mais aussi auprès des investisseurs actuels : Piton Capital, Partech Ventures et Bpifrance.

La nouvelle valorisation de ManoMano n’est pas précisée mais la start-up compte se développer dans plusieurs directions : l’innovation, développement de produits, les investissements en marketing, le recrutement de collaborateurs et renforcement de son influence en Europe.

Sachant qu’elle opère déjà sur six pays (France, Espagne, Italie, Allemagne, Belgique et Royaume-Uni) mais l’international ne représente que 15% du volume d’affaires global.

« Nous voulons dupliquer notre succès français à tous les pays où nous sommes déjà présents et faire de ManoMano le leader Européen sur le segment digital du bricolage et du jardinage », assurent Philippe de Chanville et Christian Raisson, cofondateurs de ManoMano dont la création remonte à 2013.

Au-delà de la dimension marchande, c’est une véritable communauté de bricoleurs qu’ils veulent constituer. Et, en la matière, on a toujours besoin d’entraide.

Selon Les Echos, ManoMano a réalisé un chiffre d’affaires de 89 millions d’euros en 2016 (contre 32 millions d’euros l’an passé).

Voici quelques indicateurs sur le développement fournis par la société :

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En mars 2016, ManoMano avait réalisé une levée de fonds de 13 millions d’euros. Nous avions rencontré son co-fondateur Christian Raisson dans le cadre d’une interview vidéo six mois plus tard dans le cadre du salon Paris Retail Week.

« Ce partenariat avec General Atlantic sera l’occasion de nous appuyer sur leur expertise des places de marché et sur leur solide expérience auprès des acteurs leaders de l’innovation digitale ; c’est un soutien crucial qui nous permettra de maintenir notre fort taux de croissance », assurent les deux entrepreneurs qui ont également mené auparavant une expérience de capitaux-risqueurs.

On entend beaucoup parler de General Atlantic pour une autre raison actuellement : Henri de Castries, ex- P-DG du groupe AXA, vient de rejoindre le fonds d’investissement américain, en qualité de président pour l’Europe, « ainsi que celui de conseiller spécial ».

General Atlantic scrute cinq domaines : Internet et les nouvelles technologies au sens large, services financiers et aux entreprises, vente au détail de biens de consommation et santé.

 

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