Marché mobile : la France bascule du SMS au M2M

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Compensant le léger recul du SMS, la montée en puissance du M2M a porté, au 2e trimestre, le marché français du mobile.

Avec, au 30 juin, près de 74,8 millions de cartes SIM en circulation (+6,1% sur un an), dont environ 72 millions actives, le marché français du mobile s’affiche en forte progression à l’issue d’un 2e trimestre marqué néanmoins par un recul du SMS.

Telles sont les principales conclusions de l’Observatoire des marchés de l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes).

Le contexte évolue en faveur des forfaits, dont le parc dépasse les 58,1 millions d’unités. Le post-payé semble accélérer sa hausse, qui atteint les 3,2% par rapport au premier trimestre, contre 2,7% au pointage réalisé fin mars.

La multiplication des offres sans engagement et à bas coût n’est certainement pas étrangère au phénomène. D’ailleurs, 22,3 millions de forfaits commercialisés sont aujourd’hui libre d’engagement. Soit 39% du parc postpayé (en hausse de 3 points par rapport au premier trimestre 2013).

Cette tendance impacte, par effet de vase communicant, le marché du prépayé, dont le volume tombe à 16,6 millions de cartes SIM.

C’est un recul de 3,9 points en trois mois, dans la lignée des indicateurs relevés fin mars (-5,1 points). Comme le note Silicon.fr, on comprend pourquoi B&You se désengage du prépayé.

Plus florissant, le marché du M2M surfe sur la vague de l’Internet des objets, qui réunit désormais 6 millions de puces SIM, soit deux fois plus qu’il y a un an et +14,6% en un trimestre.

Il s’agit là d’un nouveau relais de croissance pour les opérateurs, quand bien même les marges n’atteignent pas celles des communications humaines.

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Mais en la matière, la situation évolue tout autant. Principal enseignement, le volume de SMS échangés sur la période – 47,5 milliards – est en baisse de 2,2 milliards d’un trimestre à l’autre (-4,5 points).

Le croissance annuelle reste positive (+4,7%), mais ces ralentissements se produisent dorénavant à fréquence rapprochée, le dernier étant intervenu au 3e trimestre 2012.

Épiphénomène ou début du déclin du SMS au profit des outils plus modernes de messagerie instantanée apportés par les smartphones que l’on constate à l’échelle mondiale ? Début de réponse cet automne.

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