Marine FABRE, Aldebaran : « Softbank nous permet d’atteindre plus vite nos objectifs »

Entreprise
Marine FABRE, Aldebaran

En marge de la présentation de Pepper, son nouveau robot, Aldebaran Robotocs a officialisé sa prise de contrôle capitalistique par le japonais Softbank. Retour sur les motivations de cette opération avec Marine FABRE, Directrice de la communication de Aldebaran Robotics.

En marge de la présentation de Pepper, son nouveau robot, Aldebaran Robotocs a officialisé sa prise de contrôle capitalistique par le japonais Softbank. Retour sur les motivations de cette opération avec Marine FABRE, Directrice de la communication de Aldebaran Robotics.

 

Softbank est l’actionnaire majoritaire de Aldebaran Robotics depuis plusieurs années. Pourquoi avoir tant tardé à l’annoncer ? 

  

MF – Nous n’avons pas souhaité annoncer nos liens avec SoftBank avant car le projet Pepper était confidentiel. Nous ne voulions pas dévoiler nos relations pour garder l’effet de surprise une fois le robot sorti : personne n’a pu du coup imaginer que SoftBank allait se lancer dans la robotique personnelle et qu’ Aldebaran était en train de produire un nouveau robot.

 

Pourquoi avoir accepté cette prise de contrôle ?

 

MF – Nous avons avant tout accepté un investisseur qui avait la même vision que nous sur la robotique personnelle. C’est très important. SoftBank nous a permis d’atteindre nos objectifs plus vite en devenant le principal actionnaire : commercialiser nos robots humanoïdes bienveillants, pour le grand public et à un prix abordable.

 

Une solution française, chère à notre actuel ministre de l’industrie, était elle envisagée ? était elle envisageable ?

MF – Même si la production aujourd’hui n’est pas française, comme la plupart des produits que nous consommons aujourd’hui, sachez que le projet Pepper a fait gonfler nos recrutements en France puisque nous sommes passé de 150 à 400 employés à Paris, et une centaines personnes en plus ont été recrutées dans nos bureaux étranger.

Nous avons des relations régulières avec les institutions et en particulier le Ministre de l’Industrie et la Secrétaire d’Etat au Numérique. Ils sont heureux de voir une entreprise française comme la notre se hisser au rang des acteurs mondiaux des nouvelles technologies tout en conservant ses bureaux en France, en créant de nouveaux emplois et peut être un jour en ayant des lignes de production dans notre pays.