Mazeberry ou le Smart Data sourcé dans le Big Data de ses clients

Marketing
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Teasing Data Festival 2017 (volet 4): Mazeberry édite une solution d’aide à la décision pour les e-commerçants récemment enrichie d’un module merchandising.

En guise d’amuse-bouches du Data Festival (c’est demain ! le 28 novembre à Paris), ITespresso.fr enchaîne les expertises des partenaires de l’évènement data marketing.

Fournisseur d’une solution d’aide à la décision marketing permettant aux annonceurs d’optimiser leurs investissements publicitaires, Mazeberry cherche a améliorer les performances en creusant les volets attribution et merchandising.

En mars 2017, la société lilloise a aquis Merchandising.io, spécialisée dans l’aide à la décision merchandising qui se révèle précieux dans l’e-commerce.

Entretien avec le co-fondateur Romain Baert.

ITespresso.fr : Quelle vision du data marketing privilégiez-vous ?

Romain Baert : Quand on parle de Data Marketing, nous pensons Data au service du Marketing. La vision que nous partageons est principalement basée sur l’usage de ces datas plutôt que sur la collecte.

En effet, l’histoire du marketing en témoigne pour nous. Depuis le début d’Internet et même avant (VAD avec le CRM), le data marketing consistait d’abord à collecter et stocker la donnée.

Les enjeux de stockage, collecte et temps réel ne sont plus des problèmes en soi. Mais les annonceurs font maintenant face à un nouveau Deal : “l’océan de données”.

En tant qu’éditeur de Solution, nous privilégions la Smart Data afin de traiter dans leur intégralité les sujets des données utiles. En effet, en apportant des briques de Smart Data qui vont sourcer dans le Big Data de nos clients, nous exploitons uniquement les datas efficaces avec, d’une part l’attribution marketing, et de l’autre le merchandising.

Parfois survolés, ces sujets sont pourtant primordiaux puisqu’ils sont souvent dus à un problème organisationnel et/ou politique au sein même de l’entreprise.

Notons par exemple que la simple mise en place d’un modèle d’attribution algorithmique ne suffit pas à la prise de décision d’un responsable d’acquisition.

ITespresso.fr : Quelle offre mettez-vous en place pour la concrétiser ?

Romain Baert : Chez Mazeberry, nous auditons l’existant afin de définir une feuille de route et non l’inverse ! En effet c’est souvent le contraire chez des prestataires souhaitant tracker et collecter l’information pour son client. Ce positionnement alimente cet effet “Océan de données” dans lequel les annonceurs peuvent parfois se noyer…

Chaque étape d’un projet d’attribution ou de merchandising apporte son lot de ROI. En appliquant une méthode Agile, nos clients retrouvent un équilibre entre Effort Technique à fournir (réel Plug&Play), ROI, et Timing. En moyenne, nous mettons 30 jours pour fournir les 1er insights là où nous constatons des projets encore en production 1 an après !

ITespresso.fr : A votre avis, sur l’année 2018, quelles grandes tendances vont émerger dans le domaine du data marketing ?

Romain Baert : Nous allons constater une avancée majeure dans le domaine de la prédiction sur tous les secteurs d’activité. En effet, l’IA ainsi que les capacités techniques offertes aujourd’hui permettent d’avancer sur ce sujet.

Cependant, je pense que 2018 sera également l’année de la remise en question sur ce même sujet ! On constate aujourd’hui que le sens “business” est absent de ces algorithmes. Il est donc aussi important d’avancer sur l’intelligence artificielle (AI) que sur son contrôle par les personnes du métier.

Le risque de création de « Black Box » est trop important dans ces domaines et les 1ers perdants seraient les annonceurs. En effet, la compréhension des parcours clients, des modes d’achat et d’évolution profitent aujourd’hui uniquement à quelques entreprises…

Rendez-vous le 28 novembre dans les Salons de l’Aéroclub de Paris pour assister au Data Festival (communication NME Events).

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