McAfee prévoit une montée en puissance du cyber-activisme et de la cyber-guerre

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En 2011, l’éditeur de solutions de sécurité craint l’essor du « hacktivisme » et des « menaces persistantes avancées » (Stuxnet). Sans compter sur la florissante cyber-criminalité.

La dimension « hacktivisme » a pris de l’ampleur courant 2010 dans le cadre du conflit israélo-palestinien (avec la Flotille de la Liberté, initiative destinée à rejoindre Gaza mais stoppée par l’armée israélienne).

Le cas du typosquatting du site du ministère des Affaires étrangères à l’occasion du 14 juillet est également assez impressionnant.

Sur le site-miroir pirate (via une URL tronqué par rapport au site officiel), on pouvait y découvrir une vidéo d’une pseudo porte-parole du ministère en train d’annoncer un remboursement d’un crédit que Haïti avait jadis accordé à la France.

Dans le cadre de l’opération Payback (contre-attaque DDoS du groupe Anonymous après une offensive des ayants droit américains), le site Hadopi.fr, à peine inauguré, avait fait l’objet d’un assaut.

Anonymous s’est également distingué dans la défense de WikiLeaks, qui dévoile progressivement un pan entier des secrets de la diplomatie américaine, quitte à mener des actions de représailles contre les sociétés ou les institutions qui s’opposent à l’organisation de Julian Assange.

Vers une première forme de cyber-guerre ? François Paget a évoqué dans sa présentation des exemples plus radicaux visant les infrastructures et services d’Etat.

Le paroxysme étant atteint avec le cas Stuxnet, un malware sophistiqué destiné à toucher des sites industriels sensibles comme les centrales nucléaires et confectionné à la demande d’un Etat qui ne serait pas encore identifié selon François Paget.

En revanche, les derniers doutes sont levés concernant l’attaque Aurora, qui a notamment touché les infrastructures de Google entre fin 2009 et début 2010 : les autorités chinoises sont pointées du doigt. Hacktivisme, cyber-guerre, cyber-terrorisme…

Sans tomber dans les commentaires « qui alimentent le marketing de la peur », on sent une certaine dérive…

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