Le nouveau Mega-défi de Kim Dotcom dans le cloud

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Kim Dotcom projette d’ouvrir, pour la fin de l’année, un service de stockage et de partage de fichiers dénommé Mega. Il s’appuiera sur un système de chiffrement des données, qui va faire pâlir les ayants droit.

Le trublion du Net Kim Dotcom reprend du service sur la Toile avec Mega.

Un nouveau service cloud de téléchargements, de stockage et de partage de fichiers présenté comme la réincarnation de Megaupload qu’il avait co-fondé.

Il devrait émerger d’ici la fin de l’année.

Son concept reposerait sur la protection même de la vie privée des internautes grâce à un système de chiffrement puissant censé sécuriser le transfert des données.

Dans Wired, Kim Dotcom précise  que « tout ce qui est téléversé est privé et le restera. […] Libre à l’utilisateur de gérer le partage des clés de chiffrement« .

Autre axe également adopté – dans un autre registre – par The Pirate Bay, la redondance.

Il s’agit d’utiliser la puissance du cloud pour répliquer les données, avec en l’occurrence, pour chaque élément, un miroir dans un autre pays.

Ceci pour répondre à toute éventualité, qu’il s’agisse de catastrophes naturelles nuisibles à l’intégrité physique des serveurs ou d’une fermeture sur décision de justice.

« Nous avons l’ambition de créer un écosystème qui comptera à terme des milliers de contributeurs« , explique Kim Dotcom.

L’ancien dirigeant de Megaupload, toujours sous le coup d’une procédure judiciaire aux Etats-Unis pour violation de copyright, évoque pourtant « une volonté de collaborer avec les ayants droit« , mais sous conditions. Et ces dernières sont légion.

Ainsi, quiconque souhaite faire retirer un contenu devra pouvoir avérer une violation de ses droits intellectuels. Ce qui implique un accès préalable au fichier. Or, le chiffrement rend les démarches de contestation plus compliquées.

Deuxième rempart, ces mêmes ayants droit pourront bénéficier d’un accès direct aux serveurs pour y supprimer des données, mais il leur faudra signer au préalable une clause selon laquelle ils s’engagent à reconnaître la non-responsabilité de Mega.

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