Megaupload : contrecoups et bataille judiciaire

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La chute de l’empire Megaupload fait des vagues : son co-fondateur Kim Schmitz tente de sortir de prison, les attaques Anonymous se poursuivent et des plates-formes similaire prennent peur

On n’a pas fini d’entendre parler de l’onde de choc lié à la coupure de Megaupload, sur décision de la justice américaine.

Le 20 janvier, un tribunal de l’Etat de Virginie a décidé de bloquer la plate-forme Internet de streaming pour infraction à la loi copyright, racket et blanchiment d’argent.

Le FBI s’est empressé de procéder à l’arrestation des trois fondateurs (Kim Dotcom alias Kim Schmitz, Mathias Ortmann et Kim Tim Jim Vestor) et de quatre employés.

Sur requête de la police américaine, le plus médiatique d’entre eux – Kim Schmitz – a été aussitôt interpellé avec trois autres collaborateurs…en Nouvelle-Zélande.

Dans ce pays, il dispose d’une luxueuse demeure.

Vendredi, la petite troupe a comparu devant un juge à Auckland.

La justice néo-zélandaise s’est initialement prononcée contre la mise en liberté sous caution de Kim Schmitz.

Lundi, nouvel essai : le co-fondateur de Megaupload a réfuté toutes les accusations d’activités illégales et a demandé sa libération sous caution.

Mais, selon l’AFP, la procureur Anne Toohey considère au contraire que le risque de fuite de l’accusé était « extrême » pour plusieurs raisons : sa fortune (la justice américaine a saisi 50 millions de dollars d’actifs), sa vie plutôt décadente, ses activités à l’international (le siège de Megaupload se situe à Hong-Kong) et son passé (Kim Schmitz aurait fui en Thaïlande pour échapper à la justice allemande dans une autre affaire).

Le juge du tribunal d’Auckland a mis sa décision en délibéré au moins jusqu’à mardi.

La justice américaine dispose de 45 jours pour déposer une demande d’extradition concernant Kim Schmitz et ses acolytes.

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