MegaUpload : la Nouvelle-Zélande libère sous caution deux des quatre suspects

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La justice néo-zélandaise a décidé de refuser à Kim Schmitz la libération sous caution, mais l’a accordée à deux des autres cadres du site arrêtés le 20 janvier dernier.

Des quatre cadres de MegaUpload arrêtées le 20 janvier dernier en Nouvelle-Zélande, deux ont obtenu d’être libérés sous caution.

Le Néerlandais Bram van der Kolk, programmeur en chef du site âgé de 29 ans, et l’Allemand Finn Batato, responsable marketing de 38 ans, seront néanmoins soumis à un contrôle judiciaire strict, et seront placés sous surveillance électronique rapporte Le Figaro.

Le sort du dernier comparse, le directeur technique du site Mathias Ortmann, un Allemand de 40 ans, sera décidé ce 27 janvier pour des raisons techniques.

De son côté, le fondateur de MegaUpload, Kim Schmitz, restera en prison a-t-on appris ce 25 janvier. Il est accusé d’avoir facilité sciemment le piratage d’œuvres culturelles à grande échelle avec son service d’hébergement, de racket et de blanchiment d’argent.

Il va faire appel de la décision devant la Haute Cour du pays rapporte le site Radio New Zealand.

Les avocats de Kim Schmitz et de ses acolytes ont plaidé que MegaUpload n’était rien d’autre qu’un service d’hébergement de fichiers.

Mais la procureure a réussi a convaincre le juge David McNaughton que l’entrepreneur, qui a changé son nom pour Kim Dotcom, présentait d’importants risques de s’enfuir de l’île. Les armes clandestines trouvées chez lui lors de son arrestation ne l’ont pas aidé.

Les États-Unis ont fait une demande d’extradition pour les quatre suspects. La requête sera examinée le 22 février.

Dans la loi néo-zélandaise, il faut que les crimes dont ils sont accusés soient passibles d’au moins un an de prison sur l’île pour que l’extradition soit accordée.

 

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