Megaupload : le gouvernement américain utilisait aussi ses services

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Megaupload était le plus important service d’hébergement de fichiers du Net avant sa fermeture. Un outil populaire au cœur même du gouvernement américain, qui n’a pourtant pas hésité à le fermer.

Kim Schmitz (dit Kim Dotcom), le fondateur du site Megaupload fermé le 19 janvier par la justice américaine, affirme que des membres du gouvernement américain utilisaient sa plate-forme d’hébergement et de partage de fichiers.

Le site est pourtant accusé par le FBI et la justice américaine d’avoir sciemment facilité le piratage massif d’œuvres protégées par le droit d’auteur, et d’avoir amassé plus de 175 millions de dollars dans le processus.

Mais le fondateur affirme que son entreprise était légale, et utilisée de façon parfaitement légitime par des millions d’internautes.

C’est en tout cas la ligne de défense qu’il compte employer, a-t-il révélé lors d’une interview accordée au site TorrentFreak.

Il va d’abord devoir se battre devant un juge néo-zélandais pour éviter l’extradition, lui qui risque 20 ans de réclusion aux États-Unis.

Mais il a un atout dans sa manche pour justifier la légalité de son site : en explorant la base de données des utilisateurs de ses sites, le patron de la galaxie Mega affirme notamment avoir identifié des membres… de l’administration US.

« Devinez quoi : nous avons trouvé un grand nombre de comptes Mega appartenant à des officiels du gouvernement américain, notamment au département de la Justice et au Sénat, » a-t-il précisé.

« J’espère que nous auront bientôt la permission de leur rendre, à eux et à tous nos clients, l’accès à leurs fichiers. »

Une demande soutenue par l’EFF (Electronic Frontier Foundation), qui tente d’obtenir le droit pour les clients du service de récupérer leurs fichiers stockés sur les serveurs de MegaUpload.

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