Météo ARCEP : soleil pour le haut débit, vent faible pour le très haut débit

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Dans son dernier baromètre trimestriel, l’ARCEP recense 300 000 nouveaux abonnements haut débit (principalement ADSL) et 45 000 comptes très haut débit. La fibre à domicile progresse lentement.

Le haut débit a encore des beaux jours devant lui en attendant la généralisation de la fibre.

Dans son dernier baromètre trimestriel (segment marché de détail), l’ARCEP recense 300 000 nouveaux abonnements haut débit.

Au dernier relevé du compteur, on recense désormais 21,8 millions d’abonnements haut débit en France (correspondant ultra-majoritairement à des connexions ADSL, le reliquat étant des services Wi-Fi, satellite ou de boucle locale radio).

Officiellement, la population est couverte par l’ADSL à hauteur de 98%. Ce qui fait de la France l’un des pays leaders en termes de disponibilité du haut débit.

Parallèlement, le très haut débit poursuit son ascension…lente. Le nombre d’abonnements a augmenté de  45 000 en un trimestre. On atteint un volume de 600 000 comptes d’accès Internet très haut débit.

Le câblo-opérateur Numericable reste incontournable sur le sujet (accès en fibre optique avec terminaison en câble coaxial) avec 425 000 abonnements THD (+25 000 en un trimestre, +34% en un an).

Tandis que les opérateurs télécoms affichent leur volontarisme pour accélérer le déploiement de la fibre optique à travers la signature de co-investissements. Mais la méthode est difficile à avaler pour les collectivités.

La base d’abonnés à la fibre à domicile (FTTH) ou jusqu’aux immeubles (FTTB) progresse lentement : + 20 000 comptes sur le troisième trimestre 2011.

On arrive à 175 000 abonnements THD cumulés par les opérateurs télécoms (Orange, SFR, Free, Bouygues Telecom). La bataille commerciale n’est pas vraiment enclenchée…

 Transition cuivre – fibre : l’ARCEP s’intéresse à la boucle locale de France Telecom
A la demande du Sénat, l’ARCEP a transmis un rapport sur les coûts de la boucle locale de cuivre de France Telecom et sur leur évolution dans le cadre de la transition du cuivre vers la fibre. Un focus qui fait suite aux travaux du sénateur Hervé Maurey (Eure, centriste). Premier enseignement : « les critiques émises par certains acteurs tendant à affirmer l’existence d’une ‘provision pour renouvellement’ ne trouvent pas à s’appliquer à la méthode retenue par l’ARCEP pour l’établissement des coûts des actifs de la boucle locale de cuivre de France Telecom ». Concernant la transition haut débit – très haut débit (du cuivre vers la fibre), l’ARCEP a estimé « nécessaire » de prendre en considération « la longévité accrue du génie civil » et, à l’inverse, de « l’obsolescence accélérée » des câbles en cuivre.

 

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