Microsoft Office 2013 : Première prise en mains

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prise en mains de Microsoft Office 2013

Avec Office 2013, Microsoft a-t-il vraiment réussi à mettre sa suite bureautique historique à l’heure du cloud, de la mobilité et du Web 2.0 ? On a fait un tour de la nouvelle configuration (galerie photos).

A l’heure où Microsoft aborde le virage du cloud et de la mobilité, Office 2013 adopte les allures d’une suite bureautique connectée, pensée pour s’accommoder de Windows 8 et son interface Metro.

Au premier abord, il s’agit là d’une véritable rupture. Le règne logiciel quitte ses boîtes en carton et ses supports optiques qui lui étaient jusqu’alors si chers, pour prendre ses aises dans le cloud.

D’une solution déployée à l’échelle du poste de travail, Office devient un écosystème en ligne, délivré en mode SaaS (Software as a Service) et par là même accessible à la demande, sur n’importe quel appareil, PC ou tablette, connecté à Internet.

La version bêta mise à disposition du public permet de se faire une idée plus précise de la réelle ampleur de cette transition subite.

Entre optimisme de rigueur et crainte de déplorer certains utilisateurs laissés pour compte dans l’affaire, Microsoft semble sur la bonne voie.

Témoin cette rapide prise en mains qui concerne la mouture de base, soit la dénommée Home Premium, qui peut être déployée sur un maximum de 5 postes. Pratique pour les travailleurs indépendants et plus globalement les particuliers.

A défaut d’une tablette compatible, nos tests se sont restreints à un PC sous Windows 7 Professionnel, en l’occurrence l’ultrabook Folio de HP.

Mais le modèle importe peu, aussi longtemps que l’on dispose de la configuration minimale recommandée, à savoir un processeur cadencé à au moins 1 GHz, une carte graphique compatible DirectX10 et une résolution d’affichage supérieure ou égale à 1024 x 576 points.

Premier constat, la souscription de l’offre Home Premium (pour l’heure gratuite car à l’essai) ajoute automatiquement 20 Go d’espace de stockage au compte SkyDrive lié.

A noter que les entreprises auront préférentiellement recours à Office 365 et sa composante SharePoint.

Microsoft ne mentait pas : malgré l’installation initiale de quelques éléments requise en local, la quasi-totalité des programmes est externalisée.

Ce concept de centralisation à distance s’applique tout autant aux préférences utilisateur et aux documents, qui sont désormais sauvegardés par défaut dans le dossier SkyDrive (et synchronisés dans la foulée).

Au menu manquent encore des connecteurs pour d’autres écosystèmes cloud. Si la non-intégration de Google Drive sonne comme une logique implacable, l’absence de Dropbox et consorts se fait un tant soit peu ressentir.

Mais les fichiers peuvent être partagés par d’autres moyens, notamment via des liens sécurisés, par courriel ou sur les réseaux sociaux.

Office 2013 permet également de créer des présentations Web… au prix d’une patience des grands jours et d’un formatage parfois fantaisiste à l’issue de la conversion.

Reste que Microsoft parvient à s’accorder du crédit et à redorer le blason de ses services en ligne, poussant presque naturellement le quidam à redécouvrir Windows Live, au gré d’une synergie naissante avec l’environnement de travail dans son ensemble.

Malgré les temps de latence qu’induit la sauvegarde des documents dans le cloud, l’expérience globale demeure fluide, avec une interface au look moderne, constellée de transitions graphiques distillées à foison, mais non sans à-propos.

Dommage que les icônes et les menus n’aient pas davantage été adaptés aux exigences du contrôle tactile. Tout au plus le mode « Touch » optimise-t-il l’espacement entre les éléments de la page, mais sans grande aide au pointage.

(Lire la fin de l’article page 2)

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