Microsoft UK lutte contre la pédophilie et les abus sexuels

Mobilité

Les versions locales des outils de messagerie instantanée de l’éditeur sont
dotées d’une icône « Report abuse » qui alerte la police en cas de dérives.

Selon une information de The Inquirer (un site de Vnunet Network) diffusée le 23 août, Microsoft vient de mettre en place un dispositif d’alerte dans les versions britanniques de MSN Messenger et Windows Live Messenger en cas de propositions de nature sexuelle. Il s’agit d’une icône sur la partie gauche de l’interface. L’icône « Report abuse » permet d’alerter en ligne la police britannique dès que l’internaute estime être victime de propositions indécentes.

Cette initiative vise à signaler tout comportement douteux pour protéger des personnes vulnérables, les internautes mineurs en premier lieu. Elle est née d’un partenariat avec l’organisme gouvernemental anglais de protection de l’enfant sur Internet Child Exploitation and Online Protection.

Le disposif d’alerte n’est disponible que dans les versions britanniques de MSN Messenger et Windows Live Messenger. Et la France ne compte pas s’équiper d’un tel dispositif. En revanche, d’autres initiatives se font jour dans l’Hexagone. C’est le cas du site Decodeleweb.com, ouvert en avril dernier et relayé sur la version française de Windows Live Messenger, qui traite des dangers des usages du Web comme la pédophilie, la cybercriminalité ou le spam.

C’est en juin dernier que Microsoft a lancé la version finale du logiciel Windows Live Messenger, qui succède à MSN Messenger (voir édition du 20 juin 2006). Autre sortie remarquée de Microsoft : Windows Live Spaces (voir édition du 2 août 2006). Il s’agit d’un nouveau service de réseau communautaire qui succède à MSN Spaces.

En fait, Windows Live Spaces est une plate-forme de blogs. L’utilisateur échange avec son réseau de contacts directs via Windows Live, Windows Live Messenger ou Windows Live Mail (voir édition du 2 décembre 2006). Il est à parier que d’autres initiatives de prévention des abus en ligne devraient voir le jour à l’avenir sur ces nouveaux outils de communication.

Pédophilie en ligne : Google Brésil sur la brèche
La filiale locale du groupe Internet est menacée d’une forte amende voire d’une fermeture complète car la justice brésilienne est aux aguets. En cause : Orkut, un réseau de groupes de discussion fonctionnant sur invitation qui appartient à Google. C’est l’un des sites les plus fréquentés au Brésil selon IBOPE/Netratings. Selon Safernet, organisation non-gouvernementale brésilienne luttant pour la protection des droits de l’homme, il y aurait 1200 communautés pédophiles sur Orkut. Les autorités brésiliennes exigent donc la communication de données personnelles de certains de ses usagers soupçonnés d’activités pédophiles et racistes. Mais Google Brésil explique ne pas être en possession de la base de données d’Orkut, hébergée chez Google aux Etats-Unis.