Microworkz ferme ses portes

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Le constructeur américain de PC bon marché Microworkz cesse son activité, dépassé par la concurrence et incapable de livrer ses ordinateurs aux acheteurs.

La vogue du PC pas cher, voire gratuit, aux Etats-Unis a pris du plomb dans l’aile. L’apôtre du zéro franc Free-PC a dû mettre fin à son activité (voir édition du 1er décembre 1999) et Microworkz ferme ses portes en se débattant avec la justice. Paula Selis, Avocat général de l’Etat de Washington, a annoncé qu’elle allait poursuivre la firme pour n’avoir pas livré ses clients ni accepté de rembourser leur achat.

Microworkz avait fait sensation en lançant le Webzter (voir édition du 23 avril 1999). L’une des versions à 299 dollars (1800 francs) incluait un an d’accès Internet et une configuration de base modeste (sans écran ni lecteur de CD-Rom). La firme s’est développée à mesure que les commandes ont afflué, quittant ses petits locaux de Seattle pour 1300 mètres carré de bureaux avec 200 employés. Mais tandis que les commandes et les chèques arrivaient, les machines ne s’empressaient guère de sortir. Microworks a ensuite annoncé l’iToaster, un ordinateur bon marché spécialisé dans l’Internet et attendu avec un traitement de texte et un tableur. Mais il n’a jamais paru autrement que sous la forme d’un prototype, présenté cet été (voir édition du 25 juin 1999) .