Middleware : Oracle Fusion Middleware 11 g à l’honneur

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Oracle France a décortiqué cette nouvelle suite logicielle orientée infrastructure. Une plate-forme au centre d’une bataille titanesque avec IBM.

Oracle met la nouvelle version de sa suite phare Fusion Middleware 11g. La branche française de l’éditeur a d’ailleurs organisé jeudi un séminaire à Paris en son honneur avec deux invités de marque : Hasan Rizvi, Vice-Président Senior qui chapeaute le développpement de cette gamme de logiciels d’infrastructure, et, Andrew Sutherland, Vice-Président Senior en charge des technologies pour la zone Europe – Moyen Orient – Afrique (EMEA).

La nouvelle version d’Oracle Fusion Middleware est présentée comme une plate-forme globale pour tous les processus opérationnels et informatiques en adéquation avec la stratégie d’entreprise et son organisation.  Elle a vocation « à améliorer de manière significative l’agilité et l’intelligence des applications métier » à travers des architectures logicielles et matérielles modernes ».

La présentation de cette nouvelle suite a permis de faire le point sur des composants comme Oracle SOA Suite (mise en place d’un architecture orientée services compatible avec un vision de cloud privé ou public), Oracle WebLogic Suite (automatisation des tâches, réduction des coûts d’administration), Oracle WebCenter Suite (boîte à outils pour les portails type intranet, les applications composites et les communautés Web), Oracle Identity Management (fédérations des identités) et Oracle Development Tools (qui inclut des outils comme Oracle Application Development Framework ou Oracle Toplink).

Oracle assure détenir le leadership dans les solutions middlewares. 90 000 clients ont déjà basculé sur la nouvelle plate-forme Fusion Middleware 11g. Le cabinet d’études Gartner présente une vision différente : alors que le marché des solutions logicielles middleware et infrastructures d’application a pesé 15,1 milliards de dollars en 2008 (+6,9% par rapport à l’an dernier), Oracle se placerait en deuxième place derrière IBM si l’on prend en compte le paramètre chiffre d’affaires.

Big Blue disposerait d’une part de marché de 30% (à 4,6 milliards de dollars) contre 13,6% pour Oracle (2 milliards de dollars). Néanmoins, la croissance sur ce segment d’activité générée par le groupe de Larry Ellison a été phénoménale dans la période 2007 – 2008 : + 71,3%.

Ces nouvelles solutions apparaissent alors qu’Oracle a avalé son concurrent BEA en janvier 2008 : il en reste des traces technologiques dans le nouveau catalogue mais pas la marque. Deuxième grand évènement : le rachat toujours en cours de Sun Microsystems alors qu’il avait été annoncé en avril dernier.

En fonction de la délivrance des accords des autorités de régulation des marchés (cela bloque un peu au niveau du département anti-trust américain), le méga-rapprochement devrait être bouclé d’ici la fin de l’été. En attendant, la concurrence s’agite : Ainsi, CA propose un programme spécial de migration aux clients concernés par le rachat de Sun Microsystems par Oracle dans le domaine de la gestion des identités et des accès.

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