Mirus Innovations commercialise des PC sous Linux

Mobilité

En choisissant la distribution libre Linspire, l’intégrateur Mirus Innovations espère développer le marcher des PC sous Linux.

Linspire , qui édite une distribution Linux, a annoncé début janvier le lancement du Koobox, en partenariat avec l’intégrateur américain Mirus Innovations qui prend en charge la commercialisation et le support technique des produits.

Le Koobox est un PC équipé du système d’exploitation Linux Linspire et accompagné d’un ensemble d’outils : une suite bureautique compatible avec Microsoft Office, un navigateur, un client de messagerie électronique, une messagerie instantané et un gestionnaire de photos et un media player.

Tarifs peu attractifs

Les premiers modèles sont proposés à partir de 299 dollars. Ils sont configurés à base d’un processeur AMD Sempron 2800, 256 Mo de Ram, 40 Go de disque dur et un lecteur/graveur CD. Deux autres modèles, plus performants (graveur DVD, disque dur 160 Go, Athlon 64…), sont proposés à 399 et 499 dollars. Sans écran.

Les tarifs n’ont rien d’exceptionnel. On trouve chez l’américain Wal-Mart une configuration sous Windows XP à 300 dollars à peu près équivalente au premier modèle de Koobox mais, il est vrai, sans les suites logiciels. L’opération n’en souligne pas moins la progression des solutions alternatives à Microsoft sur les ordinateurs de bureau à destination des utilisateurs individuels et petites entreprises.

Mandriva aussi inspiré par ce type de deal

Linspire n’en est d’ailleurs pas à son coup d’essai. En 2002, Wal-Mart commercialisait déjà des PC sous Lindows (voir édition du 26 juin 2002), premier nom de Linspire avant que Microsoft attaque pour plagiat (voir édition du 20 juillet 2004).

En Europe, et particulièrement en France, plusieurs opérations du genre se développent. HP commercialise déjà des portables sous environnement Mandriva (voir édition du 29 juillet 2007) et les grandes surfaces commencent à s’y intéresser. Carrefour commercialise depuis plus d’un an des PC sous Mandriva (voir édition du 30 juillet 2004), tout comme le spécialiste Planète Saturn.