Mobinil : France Telecom saisit le Conseil d’Etat égyptien

Mobilité

France Telecom assure qu’il explore toutes les voies du droit égyptien pour obtenir le contrôle du premier opérateur mobile local Mobinil.

Cela fait quatre mois que France Telecom tente de boucler la prise de contrôle du premier opérateur mobile égyptien Mobinil (21 millions de clients, 48% de part de marché).

Mais la procédure a tourné en bataille juridique liée aux actionnaires minoritaires d’ECMS (une structure qui exploite la marque Mobinil et qui au centre de l’écheveau capitalistique).

France Telecom a procédé à une saisine du Conseil d’Etat égyptien. Ultime recours à un niveau national avant de saisir éventuellement une instance arbitrale internationale.

Le chemin est tortueux : mardi, un comité en charge de régler les contentieux de la Bourse du Caire a rejeté en appel une troisième offre émise par France Telecom visant à prendre possession des parts des actionnaires minoritaires d’ECMS (20% détenu par le groupe Orascom et 29% en flottant).

Sachant que France Telecom a déjà pris la main sur le reste du capital soit 51%. Du moins sur le papier. Car l’opérateur français a obtenu la prise de contrôle du holding Mobinil en acquérant la participation de 28,75% du groupe Orascom en passant par la Cour d’arbitrage de la chambre de commerce internationale. Mais la décision ne serait toujours pas appliquée et la situation reste bloquée.

Lors de la présentation des résultats financiers du premier semestre 2009 (réalisée le 30 juillet), la direction de France Telecom avait assuré son intention de défendre « ses droits et ses intérêts » en Egypte pour prendre le contrôle effectif de d’ECMS-Mobinil.

« Nous sommes en train d’explorer toutes les voies de droit égyptien », déclarait-elle. « Si jamais il faut passer à un stade d’arbitrage international une fois toutes les voies de droit égyptien épuisées, nous sommes évidemment prêts à le faire ».

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