Motorola Motoluxe : un smartphone plus Moto que Luxe

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Motorola Motoluxe smartphone

Curieux smartphone que ce Motoluxe, tant de par son positionnement en milieu de gamme que cette officialisation bâclée dont il a fait l’objet. A quel saint se voue Motorola pour conquérir le marché français ?

Motorola se préoccupe-t-il vraiment d’investir le marché français de la téléphonie mobile ?

La question s’impose, et il convient d’y répondre avec réserve, à l’heure ou le constructeur américain intronise à la va-vite son smartphone Motoluxe, disponible pour 300 euros sans subvention chez le seul opérateur Orange.

A l’issue d’une présentation bâclée, voire bafouée, ce 20 mars à Paris (Gizmodo.fr était présent au rendez-vous), l’expectative qu’était parvenu à générer Motorola est retombée en cinq sec, tel un soufflé sorti du four.

L’apparente richesse de la seule fiche descriptive ne parvient d’ailleurs guère à leurrer le quidam.

L’accent est mis sur l’esthétique d’un châssis façon alu brossé et sur la commodité d’un logement réservé à l’insertion d’une dragonne, mais de nombreuses considérations techniques passent à la trappe.

Si l’effort consenti sur l’usinage de la coque (9,85 millimètres d’épaisseur pour 110 grammes sur la balance) reste louable, l’implémentation de commandes tactiles en lieu et place des commutateurs physiques peine à éclipser une offre sans étincelle.

Il appert néanmoins que pour une telle échelle tarifaire, l’écran de 4 pouces en 800 x 480, apte à restituer 16 millions de couleurs, s’en tire avec les honneurs.

De même, ce module A-GPS complémente idéalement une connectivité sans fil qui inclut le Wi-Fi 802.11n, le Bluetooth 3.0 et la 3G HSPA à 21 Mbits/s.

Dans la lignée d’un tel sursaut d’orgueil, le capteur photographique dorsal à 8 mégapixels (allié à une anecdotique caméra frontale VGA) fait valoir son autofocus, son flash intégré et son optique avancée.

L’ensemble des clichés saisis par son biais pourront faire l’objet d’une publication immédiate sur les réseaux sociaux, via l’interface Social Graph et l’application MotoSwitch, implémentés au sein de l’OS Android Gingerbread 2.3 (mise à jour imminente vers Ice Cream Sandwich 4.0).

A la baguette, un modeste processeur monocoeur cadencé à 800 MHz, doublé de 512 Mo de RAM et jusqu’à 300 Mo de mémoire interne, en fonction des services qu’auront préchargés les opérateurs télécoms.

Quant à la batterie amovible intégrée, sa capacité de 1400 mAh lui confère une autonomie d’environ 6 heures et demie en appel sur réseau 2G (4,5h en 3G et 450h en veille).

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