Motorola planche sur la mémoire universelle

Mobilité

Dans le but de réduire le coût et les types de mémoires, Motorola continue de travailler sur le développement des mémoires non volatiles MRAM. Si on est loin d’une phase de commercialisation, le processus industriel se met en place avec de plus en plus de fiabilité.

Aujourd’hui, il existe au moins sept ou huit types de mémoires différentes. Si toutes ne sont pas destinées aux mêmes appareils, elles concourent néanmoins toutes au même but : conserver des informations. D’où l’idée en cours dans certains laboratoires de recherche d’un format de mémoire universelle pouvant répondre au besoin de n’importe quel appareil électronique. Motorola et IBM sont les deux leaders en la matière avec de nombreuses recherches sur toutes les formes de mémoires non-volatiles (capables de conserver des données même si elle ne sont plus alimentées en électricité).

Motorola semble avoir pris récemment un peu d’avance sur IBM en présentant un processus industriel de fabrication pour les mémoire MRAM. Les ingénieurs de Motorola sont arrivés en effet à industrialiser la fabrication sur des tranches de silicium (wafers) de 150 mm. Seul problème pour l’instant, la taille de ces mémoires assez faible. Motorola annonce en effet que la prochaine étape dans l’avenir des mémoires MRAM est la création de mémoire de ce type à haute densité. D’où des prévisions de débouchés commerciaux pas avant 3 à 5 ans.

Techniquement, la MRAM ne nécessite pas d’être rafraîchi et par conséquent utilise beaucoup moins de courant électrique que de la SD-Ram. Autre avantage, cette mémoire peut être directement reliée à un processeur, ôtant comme cela le goulet d’étranglement que peut représenter un bus de données entre la mémoire et la puce. Enfin, du fait de son utilisation sur une multitude d’appareils différents, une réduction drastique des coûts de production pour les fabricants.