Multi-canal : LDLC joue la franchise pour son réseau de boutiques

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D’ici 2017, LDLC, un des pionniers français du commerce électronique (matériel high-tech), veut ouvrir une quarantaine de magasins physiques en France.

Le groupe LDLC compte ouvrir un réseau de boutiques physiques qui seront exploitées sous forme de franchises.

Le pionnier français du commerce électronique avec initialement la vente de matériel high-tech va donc tirer sur les ficelles du multicanal.

Pari qui, à l’horizon 2017, doit se concrétiser par la présence sur tout le territoire français d’une quarantaine de magasins à ses couleurs.

Spécialiste des produits et périphériques informatiques, puis de l’audio, de la vidéo et de la téléphonie, LDLC veut disposer à son tour d’une présence forte dans « la vraie vie », sans négliger pour autant son développement sur la Toile.

Les Lyonnais savent que le groupe avait ouvert un point de vente dans la Capitale des Gaules dès la fin des années 90 (un autre a été ensuite ouvert à Paris en 2006).

Sorte de flagship de la marque, le premier magasin a bénéficié tout récemment d’un total réaménagement et doit servir de modèle pour les futurs magasins du réseau des franchisés LDLC.

Récemment interrogée par Les Echos, Olivier de la Clergerie, Directeur général du groupe LDLC.com, a expliqué son choix de la franchise plutôt qu’une stratégie de développement de boutiques « en propre ».

L’objectif est « d’aller vite » en réunissant d’ici trois ans une quinzaine de points de vente dotés d’une superficie de 150 à 300 m2 (une quarantaine d’ici 2017).

Il faudra cependant attendre début 2013 pour connaitre les premières implantations.

Si l’on sait déjà que seules des grandes villes seront ciblées, toutes les candidatures et opportunités seront étudiées par LDLC.

En attendant, le groupe de l’Internet marchand français, basé à Dardilly (Rhône), emploie plus de 300 personnes.

Il a dans son giron une activité de grossiste et a des participations multiples dans d’autres sites e-commerce (dont une petite participation dans Materiel.net) ou de contenus (Hardware.fr, Gamekult…).

Son directeur général délégué n’est autre depuis fin 2011 que Philippe Sauze, l’ex-patron d’Electronic Arts en France et un temps à la tête de la direction générale de l’Olympique Lyonnais.

Le site Internet marchand amiral LDLC.com a fait peau neuve avant l’été et bénéficie d’un catalogue estimé à 23 000 références, d’une plateforme logistique intégrée à Saint-Quentin-Fallavier (Isère) de 17 000 m2.

Les ambitions commerciales de la direction à 5 ans sont d’atteindre les 500 millions d’euros de chiffre d’affaires (contre 200 millions aujourd’hui) et d’accélérer la diversification du groupe, principalement dans l’équipement de la maison, dans le bien-être (Maginea.com) ou dans les loisirs.

Récemment, la société Internet de la région de Lyon a adopté un nouveau logo.

Plus sur LDLC via Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_LDLC