Le navire BlackBerry tangue en Bourse

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BlackBerry dévisse en Bourse après que son cofondateur et ancien coprésident Mike Lazaridis a réduit sa participation à moins de 5% du capital en revendant 3,5 millions d’actions.

En réduisant sa participation à moins de 5% du capital de l’entreprise qu’il a coprésidée pendant plus de 17 ans, Mike Lazaridis a adressé un signal fort aux investisseurs.

Le cofondateur de BlackBerry a revendu 3,5 millions d’actions, comme en témoigne un document remis ce 23 décembre aux autorités boursières. L’annonce de ce retrait partiel a provoqué une baisse de confiance envers le titre du constructeur canadien. Celui-ci cédait près de 8,7% ce jeudi en fermeture de séance, passant de 7,73 dollars à 7,06 dollars, loin de son plus haut niveau de l’année, fin janvier, à 17,90 dollars.

Comme le note Silicon.fr, un premier choc était intervenu en avril, avec une baisse significative du volume des transactions. Second épisode en juillet : le passage sous la barre des 10 dollars. Après une légère reprise à la rentrée, l’action est passée sous les 8 dollars… pour tomber jusqu’à 5,75 dollars début décembre.

Dans la tempête, Mike Lazaridis aura été, quelques semaines durant, pressenti pour acquérir BlackBerry. Le dirigeant s’était associé à Doug Fregin – ancien vice-président en charge des opérations chez RIM – afin d’étudier un possible rachat de la société. Les deux hommes, qui cumulaient environ 8% du capital au moment de déposer leur projet en octobre 2013, ont finalement jeté l’éponge.

La position de BlackBerry est aujourd’hui claire : aucun rachat par activité n’est envisagé et la société ne souhaite pas non plus être vendue en totalité. Elle a notamment écarté l’offre du fonds d’investissement canadien Fairfax Financial Holdings, avec lequel un refinancement a été négocié, initialement à hauteur de 1 milliard de dollars. Mais le fabricant télécoms, fragilisé par la publication de résultats trimestriels catastrophiques, n’est pas à l’abri d’un rachat par une société tierce. Facebook et Lenovo seraient toujours sur les rangs.

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