SVoD : Netflix augmente le rapport qualité vidéo sur bande passante

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Vaste chantier pour Netflix, qui veut ré-encoder son catalogue intégralement. Objectif : réduire la bande passante, tout en améliorant la qualité vidéo.

Netflix prévoit de ré-encoder l’intégralité de son catalogue vidéo.

Cela va se traduire par une réduction de la bande passante requise pour le streaming des contenus vidéo depuis la plateforme de vidéo à la demande accessible sur abonnement (SVoD) .

Mais, il ne s’agit pas de réduire la bande passante sur l’autel de la qualité. En d’autres termes, la technologie a suffisamment progressé dans le domaine des codecs (algorithmes de codage et de décodage) qu’il est possible d’accroître la qualité vidéo avec un débit plus faible.

La plateforme vidéos est ainsi à pied d’oeuvre sur ce chantier de grande envergure.

Actuellement, la qualité vidéo va de la simple SD (Single Definition) à l’Ultra HD / 4K (avec des séries comme « Breaking Bad », « Marco Polo » ou encore « Jessica Jones »), tout en passant par le plus classique 1080p / Full HD.

Mais, cela fait plusieurs années que Netflix planche sur une méthode permettant de réduire la consommation de la bande passante, à hauteur de 20% (c’est l’objectif fixé).

Cela va aussi lui permettre de soulager (et donc de faire des économies) au niveau des serveurs et du stockage.

De son côté, l’abonné au service verra la qualité s’accroître avec un chargement initiale plus véloce. De nouveaux internautes pourront aussi profiter de Netflix alors que leur débit ne leur permettait pas auparavant.

Concrètement, Netflix ne vas pas appliquer une politique de ré-encodage systématique mais à géométrie variable. Cela dépendra en effet du type de contenu.

Un dessin animé ou un blockbuster regorgeant d’effets spéciaux ne présentent ainsi pas les mêmes contraintes et ne seront de ce fait pas ré-encodés de la même manière.

Netflix s’est donc évertué à développer des algorithmes pour scanner automatiquement son catalogue et associer à chaque contenu un ré-encodage idoine ou plutôt à la carte.

Sur son blog, Netflix prend l’exemple de la série animée (pour adultes) « Bojack Horseman » qui réclamait un débit de 1,75 Mbit/s pour une qualité de 480p.

Après ré-encodage, on passe à une image définie en 1080p pour un débit de 1,54 Mbit/s.

(Crédit image : Leonard Zhukovsky; Shuttershock)

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