Netgear oeuvre à la démocratisation du Wi-Fi 802.11ac

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La démocratisation de la norme Wi-Fi 802.11 ac s’orchestrera vraisemblablement sur le long terme. Netgear met du sien dans la démarche et accouche d’un premier routeur compatible : le R6300, basé sur des puces signées Broadcom.

Le premier routeur officiellement compatible avec la nouvelle norme Wi-Fi 802.11 ac est l’oeuvre de Netgear. Basé sur une technologie Broadcom, ce produit dénommé R6300 s’affichera à 199,99 dollars à compter du mois prochain.

Signée d’un acteur majeur du segment, cette contribution devrait contribuer à la montée en puissance du standard amené à succéder à l’actuel 802.11 n, alors que l’institut In-Stat mise sur une prise de pouvoir généralisée du sans fil, aux dépends des réseaux câblés.

Si en 2015, il s’est écoulé environ 1 million d’équipements connectés en Wi-Fi, près de 350 millions pourraient trouver acquéreurs à l’horizon 2015.

Rétrocompatible jusqu’à la première génération 802.11  a (11 Mbits/s), le B6300 intègre un concentrateur à 4 ports Ethernet et deux connecteurs USB. Il prend en charge le cryptage WPS, le protocole DLNA avec MyMediaTM et l’impression depuis les terminaux mobiles (iPhone, iPad) via l’écosystème AirPrint.

S’il devait néanmoins être une caractéristique susceptible de retenir davantage l’attention, il s’agirait sans conteste de cette image de marque que constitue l’interface 802.11 ac.

Dans la bande de fréquences à 2,4 GHz, le débit maximal de transmission est limité à 450 Mbits/s. Mais à 5 GHz, la vitesse théorique atteint les 1300 Mbits/s, dans l’absolu plus véloce que l’Ethernet Gigabit. A titre comparatif, sur ce même spectre, le Wi-Fi 802.11 n se cantonne à une limite de 300 Mbits/s par antenne.

Reste désormais à s’attacher le concours des constructeurs, condition sine qua non à l’immixtion de cette nouvelle technologie au sein des parcs informatiques.

A priori, l’échéance n’est pas pour tout de suite. Au rang des fondeurs, hormis Broadcom (qui a donné le la), seul Quantenna s’est réellement impliqué dans la démarche. En outre, une certification sous la houlette de la Wi-Fi Alliance se fait toujours attendre.

De même, les initiatives en ce sens restent pour l’heure disparates. Buffalo s’est toutefois signalé en janvier dernier avec un premier couteau, en l’occurrence une clé à 450 Mbits/s.

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