Nokia et Siemens fusionnent leurs activités réseaux télécoms

Mobilité

Le fruit de cette union, Nokia Siemens Networks, représente un chiffre d’affaires de 15,8 milliards d’euros.

Nokia et Siemens ont décidé de fusionner leurs activités de fourniture d’équipement de réseaux télécoms pour donner naissance à une seule et même entité qui prendra le nom de Nokia Siemens Networks.

La co-entreprise regroupera la division Networks Business Group de Nokia et les activités réseaux fixes et mobiles à destination des opérateurs de Siemens.

Les deux partenaires ont déclaré dans un communiqué que cette alliance donne naissance à une co-entreprise dont le chiffre d’affaires s’élèvera à quelque 15,8 milliards d’euros.

Ben Bieler, directeur de recherche du cabinet d’analystes Ovum, a décrit ce rapprochement comme le dernier signe de la convergence dans le secteur des télécoms.

« Si vous cherchez à connaître quel sera le prochain rachat sur la liste, vous avez le choix entre Nortel, Cisco, NEC et Motorola. On peut certes imaginer une alliance entre Nortel et Motorola, mais les partenariats les plus évidents ont déjà été scellés », a-t-il ajouté.

Les données actuelles des parts de marché laissent entendre que Nokia Siemens Networks se hissera à la deuxième place dans le secteur des infrastructures mobiles et celui des services, et occupera la troisième position dans le domaine des infrastructures fixes et sur le marché des infrastructures télécoms dans son ensemble.

L’accord prévoit un partenariat à parts égales entre les deux sociétés. Simon Beresford-Wylie, ancien directeur réseaux de Nokia, en sera nommé le PDG (CEO) et Peter Schönhofer, en provenance de Siemens, prendra les fonctions de directeur financier.

Selon Nokia, la fusion permettra de réduire les coûts de production des équipements de télécommunications de l’ordre de 4 à 5 pour cent, et générera une économie globale de deux à trois pour cent sur l’ensemble du business.

La société démarrera ses activités avec un effectif total de 60 000 employés, mais Ben Bieler a d’ores et déjà annoncé un risque de restructuration, qui pourrait voir cet effectif réduit de 10 à 15% afin de réaliser des gains annuels de 1,5 milliard d’euros d’ici 2010. « N’oublions pas que la division télécoms a déjà mis en place un programme drastique de réduction des coûts », a-t-il souligné.

Nokia Siemens Networks se concentrera sur des produits tels que l’IMS, l’accès aux réseaux GSM/Edge (2G) et WCDMA/HSDPA (3G), l’architecture noyau des réseaux mobiles, le réseau à large bande fixe, le transport, ainsi que les services IPTV, LTE et WiMax.

 

Traduction d’un article de Vnunet.com en date du 19 juin 2006