Noms de domaine : pari réussi pour les caractères étrangers

Mobilité

Les caractères chinois ou arabes pourront être exploités dans les noms de
domaines d’ici 2008.

Une série de tests a été menée pour déterminer si l’ajout de caractères étrangers dans les noms de domaine avait tendance à affecter ou non la vitesse d’Internet.

Les jeux de caractères internationaux ont été testés en octobre dernier et les résultats publiés cette semaine révèlent que la présence de caractères supplémentaires ne ralentit en aucun cas l’accès à Internet.

« Toutes les réponses ont eu le comportement attendu et aucun retard inattendu n’a été décelé », a confié Lars-Johan Liman, spécialiste des systèmes de la société suédoise Autonomica AB, dans un rapport sur cette expérimentation.

L’Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), l’organisme en charge de la régulation d’Internet qui a réalisé ces tests, espère pouvoir ajouter de nouveaux jeux de caractères comme le chinois et l’arabe d’ici 2008.

Mais la Chine se penche d’ores et déjà sur son propre système afin d’intégrer sa langue dans les noms de domaine Web. Le gouvernement chinois a lancé il y a un an un module d’extension logiciel permettant d’utiliser les caractères mandarins dans les navigateurs.

Les sites sont aujourd’hui limités à 37 caractères pour la création de leur adresse Web. Ces caractères comprennent les lettres de l’alphabet latin, les chiffres de zéro à neuf et le tiret (-).

Traduction d’un article de Vnunet.com en date du 13 mars 2007.