Numérique : Nicolas Sarkozy maintient le cap du très haut débit

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En effectuant un bilan d’étape des chantiers du « Grand Emprunt » national, le Président de la République a évoqué le très haut débit, les nouveaux usages du numérique et les centres de données.

Où en le programme d’investissements d’avenir annoncé il y a un an ?

Lundi, Nicolas Sarkozy vient de faire un bilan d’étape du « Grand Emprunt » national au global. Il a évoqué le volet économie numérique.

Rappelons la part dédiée au secteur IT: 4,5 milliards sur un montant de 35 milliards d’euros engagé.

Deux « sous-tranches IT » avaient été préalablement définies : 2,5 milliards d’euros liés au développement des nouveaux services, usages et contenus numériques et 2 milliards à l’accélération du déploiement national du très haut débit.

« Le numérique sera demain au cœur de l’économie », a assuré Nicolas Sarkozy

Six « principales actions » ont démarré : projets pilotes pour le déploiement des réseaux à très haut débit (au nombre de 7), une carte de déploiement du très haut débit par les opérateurs télécoms, un fonds d’investissement de 400 millions d’euros pour les PME du numérique, projets de réseaux électriques intelligents sélectionnés pour 28 millions d’euros (au nombre de 6), deux initiatives de patrimoine culturel numérique (accords de numérisation des oeuvres avec les éditeurs du Livre et avec les détenteurs de catalogues de films).

Quelques exemples d’applications concrètes dans le domaine de l’e-santé ou les services sans contact (NFC) ont également figuré au programme.

Au cours de son allocution, Nicolas Sarkozy a également évoqué les centres de traitement de données (data center). « Ce qui nous permettra de garder notre indépendance. »

Le Président de la République maintient l’échéance du déploiement du très haut débit : tous les Français disposeront potentiellement du très haut débit en 2025 (70 % d’entre eux dès 2020).

Mi-juin, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes indiquait que l’élaboration du cadre règlementaire du très haut débit était « achevé », après une série de décisions (décembre 2009 et décembre 2010).

« La dynamique engagée sur le très haut débit depuis juillet 2008, date de la décision de l’Autorité obligeant France Télécom à donner accès à son génie civil, se concrétise actuellement sur les zones très denses », explique l’ARCEP.

« L’extension de cette dynamique sur le reste du territoire va se préciser au cours de l’été, notamment par la publication des offres d’accès des principaux opérateurs et par les appels au co-investissement en dehors des zones très denses. »

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