Nvidia virtualise ses GPU à la sauce VGX

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Avec la technologie VGX et son hyperviseur compatible Citrix XenServer, Nvidia améliore les performances de ses processeurs graphiques Kepler dans les machines virtuelles.

Nvidia a mis à profit la GPU Technical Conference de San Jose (Californie) pour dévoiler la dénommée VGX, une technologie destinée à améliorer les performances des processeurs graphiques Kepler en conjonction avec les machines virtuelles.

La démarche implique un transfert de compétences vers le GPU, qui se voit déléguer les opérations de traitement auparavant du ressort du CPU. Le principal bénéfice réside en une fluidité accrue de l’affichage sur les bureaux à distance.

Si cette accélération reste l’objectif numéro un, Nvidia compte exploiter par ce biais des capacités supplémentaires, typiquement le rendu en 3D, grâce à la puissance de la mémoire dédiée.

Pour virtualiser les GPU et les partager entre plusieurs dizaines de postes clients, VGX se base sur un hyperviseur intégré dans l’écosystème Citrix XenServer.

Son rôle, transposer les ressources physiques à disposition vers un maximum de 256 GPU virtuels, qui communiquent chacun directement avec un bureau virtuel, uniquement sur sollicitation, afin d’optimiser l’utilisation de la bande passante et gérer jusqu’à 100 clients en simultané.

Le tout sans jamais recourir aux services du processeur, libéré de toute charge de gestion graphique, comme l’explique The Register. Un avantage indéniable face aux sessions RDP traditionnelles, dépendantes d’un serveur centralisé.

Nvidia clôt le chapitre logiciel avec User-Selectable Machines, un outil de gestion de licences qui permet d’activer sur certains terminaux des fonctionnalités additionnelles payantes et par là même non fournies en standard.

C’est notamment le cas de certaines propriétés de l’encodeur H.264 ou encore de nView, composante pensée pour exploiter des configurations à écrans multiples.

Côté matériel, l’on recense des cartes de 27 cm confectionnées sur mesure, avec chacune 4 GPU alliés à 4 Go de DDR3. L’enveloppe thermique atteint les 150 W en crête.

Ne font guère défaut qu’une date de disponibilité et un quelconque prix, quand bien même l’on peut supposer d’une échelle tarifaire plus avantageuse face aux infrastructures dépendantes de serveurs munis de cartes GeForce ou Tesla.


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