O. Hascoat (MySpace) : « MySpace Music en France, notre temps fort pour 2009 »

Mobilité

Le DG de la branche française du réseau social dresse un état des lieux des activités : positionnement, nouveaux services, concurrence…

Alors que Facebook a annoncé l’ouverture prochaine d’une filiale française, son principal concurrent MySpace fêtera en janvier prochain ses deux ans de présence dans l’Hexagone. Vnunet.fr fait un premier bilan avec Olivier Hascoat, le directeur général de MySpace France, en poste depuis juin dernier. Après un passage chez Apple et Orange, il a succédé à Marc Mayor à la tête de la filiale française du réseau social du groupe News Corp. (Fox, Wall Street Journal, etc.), propriété du magnat australo-américain Rupert Murdoch. (interview réalisée le 31 octobre 2008)

Vnunet.fr : Les artistes et musiciens apprécient  MySpace pour ses espaces personnalisés (profils, diffusion de titres en streaming, vidéos, dates de concerts…). Mais plus largement, qui sont les membres de MySpace ?
Olivier Hascoat : Je trouverais dommage que les gens considèrent MySpace comme un site de musique uniquement. Nous sommes la deuxième plate-forme vidéo au monde, derrière YouTube.  Et le nombre d’e-mails échangés sur notre site est plus important que chez Yahoo. Ensuite, les profils d’artistes de tous horizons (groupes de musique, acteurs, experts en création de vidéos, de photographies, d’arts graphiques, etc.) ne représentent pas la majorité des membres. Nous comptabilisons 250 000 groupes et DJ, amateurs et professionnels par exemple. Cela témoigne aussi d’une scène musicale française très dynamique, par rapport à d’autres pays où MySpace est implanté. Notre coeur d’audience sont les 18-30 ans c’est-à-dire les jeunes et ceux que nous appelons les jeunes d’esprit.

Vnunet.fr : Combien de membres au total recensez-vous ?
Olivier Hascoat : Je ne peux pas vous le dire. Entre janvier 2007 (période d’installation en France) et juin 2008, nous avons observé une croissance du nombre des membres de près de 80%. Mais, bien sûr, nous ne sommes plus sur le même rythme de croissance aujourd’hui qu’au moment du lancement de la plate-forme française. Nous recensons 3,8 millions de visiteurs uniques chaque mois. Pour visiter les fiches d’artistes par exemple, les internautes n’ont pas besoin d’enregistrer un profil. Et au-delà du nombre de membres, la croissance du chiffre d’affaires est très importante pour nous.

Alors que Facebook a annoncé l’ouverture prochaine d’une filiale française, son principal concurrent MySpace fêtera en janvier prochain ses deux ans de présence dans l’Hexagone. Vnunet.fr fait un premier bilan avec Olivier Hascoat, le directeur général de MySpace France, en poste depuis juin dernier. Après un passage chez Apple et Orange, il a succédé à Marc Mayor à la tête de la filiale française du réseau social du groupe News Corp. (Fox, Wall Street Journal, etc.), propriété du magnat australo-américain Rupert Murdoch. (interview réalisée le 31 octobre 2008)

Vnunet.fr : Les artistes et musiciens apprécient  MySpace pour ses espaces personnalisés (profils, diffusion de titres en streaming, vidéos, dates de concerts…). Mais plus largement, qui sont les membres de MySpace ?
Olivier Hascoat : Je trouverais dommage que les gens considèrent MySpace comme un site de musique uniquement. Nous sommes la deuxième plate-forme vidéo au monde, derrière YouTube.  Et le nombre d’e-mails échangés sur notre site est plus important que chez Yahoo. Ensuite, les profils d’artistes de tous horizons (groupes de musique, acteurs, experts en création de vidéos, de photographies, d’arts graphiques, etc.) ne représentent pas la majorité des membres. Nous comptabilisons 250 000 groupes et DJ, amateurs et professionnels par exemple. Cela témoigne aussi d’une scène musicale française très dynamique, par rapport à d’autres pays où MySpace est implanté. Notre coeur d’audience sont les 18-30 ans c’est-à-dire les jeunes et ceux que nous appelons les jeunes d’esprit.

Vnunet.fr : Combien de membres au total recensez-vous ?
Olivier Hascoat : Je ne peux pas vous le dire. Entre janvier 2007 (période d’installation en France) et juin 2008, nous avons observé une croissance du nombre des membres de près de 80%. Mais, bien sûr, nous ne sommes plus sur le même rythme de croissance aujourd’hui qu’au moment du lancement de la plate-forme française. Nous recensons 3,8 millions de visiteurs uniques chaque mois. Pour visiter les fiches d’artistes par exemple, les internautes n’ont pas besoin d’enregistrer un profil. Et au-delà du nombre de membres, la croissance du chiffre d’affaires est très importante pour nous.

Vnunet.fr : Comment exploitez-vous la publicité dont vous tirez l’essentiel de vos revenus ?
Olivier Hascoat : Nous avons des bannières de publicité classiques. Mais l’avantage de MySpace est qu’il peut y avoir des discussions sur les marques entre les membres de la communauté. Les annonceurs croient beaucoup au bouche-à-oreille et c’est ce principe-là qui est appliqué. On remarque que les internautes sont ouverts au fait que les marques communiquent mais pas de n’importe qu’elle façon. Sur MySpace, elles peuvent créer un profil, créer une communauté  autour de leur produit ou de leur marque. MySpace va leur fournir des outils de ciblage, apporter son expertise et jouer les facilitateurs. Ensuite, c’est à chaque marque de faire vivre son profil et de toute façon c’est toujours la communauté qui a le dernier mot. Notre troisième axe est de nous associer à des événements. MySpace est un nom porteur. Par exemple, nous avons créé la Web série Twenty Show avec Arte. Nous organisons également la tournée de concert Me, MySpace & My Band pour les artistes locaux les plus en vue sur le site. Mais nous ne nous investissons pas uniquement dans la musique, nous allons être les partenaires du festival d’humour Juste pour Rire également.

Nouveaux services, relations avec la maison-mère, projet de loi « Création et Internet »…lire la fin de l’interview page suivante