Stockage flash : OWC rationalise l’usage du SSD

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OWC SSD Mercury Electra 3G

OWC atteint le cap du téraoctet sur le Mercury Electra Max 3G, un SSD qui a la particularité d’intégrer une gestion interne du RAID0, en contrepartie de quelques concessions.

A mesure que la mémoire flash prend du galon, le rapport tarifaire s’équilibre avec les disques durs traditionnels.

Dans cet esprit, Other World Computing (OWC) tend vers le cap du téraoctet avec le Mercury Electra Max 3G, un SSD entrevu sous l’angle du stockage pérenne de données.

A 9,5 mm d’épaisseur en format 2,5 pouces, le produit adopte un gabarit conventionnel pour trouver place dans un ordinateur portable de type laptop.

Sa capacité avant formatage s’élève à 960 Go auxquels s’adjoignent 64 Go réservés à la redondance (duplication) et à la correction des erreurs.

Au total, malgré l’overprovisioning à 7% sur le contrôleur SandForce SF-2181, cela fait bien 1 To, affiché toutefois à 1269,99 dollars HT (environ 1214 euros TTC), soit 1,19 euro du Go.

Pour un tel tarif, l’on bénéficie d’un RAID0 en interne : le dénomme RAISE, pour « Redundant Array of Independent Silicon Elements ».

En revanche, les débits de la mémoire NAND asynchrone sur l’interface SATA-II à 3 Gbit/s plafonnent à 254 Mo/s en lecture et 250 Mo/s en écriture de données compressées. *

Moins performant dans l’absolu que l’Intel 320 et ses 275 Mo/s, également en SATA-II.

A noter toutefois que l’adoption de cette norme assure la rétrocompatibilité avec certains modèles d’ordinateurs portables sortis en 2011, avec des temps d’accès toujours inférieurs à 0,1 ms.

Pour le reste, la technologie DuraWrite est au rendez-vous, pour traiter les écritures au niveau du bloc et ainsi optimiser l’espace à disposition pour prolonger la durée de vie du SSD.

En l’occurrence, trois ans à se fier à la garantie fournie par le fournisseur américain de solutions de stockage.

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