Open data : le G8 définit des orientations stratégiques pour 2015

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Réuni ce 18 juin en Irlande du Nord, le G8 a formalisé, à travers une charte vouée à entrer en application d’ici 2015, son engagement en faveur de l’open data comme vecteur d’innovation pour l’économie et la société.

Réuni ce 18 juin en Irlande du Nord sous la présidence du Premier ministre britannique David Cameron, le G8 a formalisé son engagement public en faveur de l’open data à travers une charte vouée à entrer en application à l’horizon 2015.

États-Unis, Japon, Royaume-Uni, Allemagne, France, Italie, Canada et Russie ont défini les grandes orientations stratégiques de cette ouverture des données publiques entrevue comme un vecteur d’innovation pour l’économie et la société, au coeur des services numériques de demain.

Les plans d’action prévus d’ici la fin de l’année sont synthétisés dans un guide de bonnes pratiques axé sur l’interopérabilité des jeux de données qui seront mis à disposition des acteurs du secteur privé.

Météo, environnement, santé, logement, éducation, transports, criminalité : l’open data, en tant que moteur de croissance économique, englobe un vaste domaine de connaissances.

Centre d’action d’une mouvance mondiale alimentée par l’information émanant des médias sociaux, il devra répondre, selon le G8, à plusieurs principes fondamentaux.

En premier lieu, le secteur public sera tenu d’ouvrir par défaut les données éligibles, sauf en cas de contrainte juridique.

Il s’agira par ailleurs d’en garantir la qualité et de les publier dans des formats ouverts, facilement interprétables par des systèmes informatiques.

Les gouvernements devront faire preuve de transparence sur l’ensemble du processus de publication et encourager, via des actions concrètes, la création de valeur, pour relever des défis environnementaux, démographiques, industriels…

Nigel Shadbolt, qui préside l’Open Data Institute au Royaume-Uni, confie au Telegraph que le périmètre de ces données publiques « sera bénéfique pour l’information des citoyens […], qui pourront connaître les taux d’infections dans les hôpitaux, les dépenses de l’État, etc. »

En France, l’open data est toujours dans le viseur du gouvernement. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a confirmé sa volonté de poursuivre les démarches initiées sur ce dossier par Nicolas Sarkozy.

Rattachée au nouveau Secrétariat pour la modernisation de l’action publique, la mission Etalab a endossé cette responsabilité, notamment à travers le portail data.gouv.fr.

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