Opera devient gratuit, grâce à la publicité

Cloud
Information - news

Le « troisième » navigateur devient gratuit. Peut-être cela l’aidera-t-il à dépasser le stade de la diffusion confidentielle.

Ça y est, il n’existe plus de butineur Internet payant. La toute nouvelle version 5 d’Opera est, en effet, proposée en deux versions dont une gratuite, sponsorisée toutefois par une bannière publicitaire en haut à droite de la fenêtre du logiciel. D’aucuns diront donc qu’Opera n’est pas entièrement gratuit. Reste qu’il n’est plus nécessaire de débourser les 39 dollars (près de 300 francs tout de même !) qui étaient demandés jusqu’alors. Selon les développeurs, la présence de la bannière ne ralentit pas le surf. « Les bannières sont de petite taille et ne sont téléchargées qu’une fois par semaine et mises en cache pour être utilisées plus tard. » Et il est vrai qu’à l’usage, Opera donne toujours cette même impression de rapidité.

De nouvelles fonctions intégrées

Outre la gratuité, cette version apporte son lot de nouvelles fonctions. Il est ainsi possible de « chatter » avec n’importe quel abonné ICQ sans sortir d’Opera. Autre ajout bien pratique, un petit module de recherche est accessible en haut de chaque page et permet de lancer une requête vers le moteur de son choix parmi la liste proposée dans les Préférences (Google, AltaVista, Hotbot, Goto…). Enfin, les frénétiques des pages fraîches profiteront de la fonction Reload automatique, que l’on peut paramétrer de toutes les 30 minutes à toutes les 5 secondes !

Pour le reste, Opera a conservé son interface intégrée qui permet d’accéder à toutes les fonctions du logiciel sans en sortir. Ainsi, chaque page Web visitée apparaît dans une sous-fenêtre d’Opera, ce qui évite de surcharger la barre de tâches de Windows. En fait, une barre similaire est présente au sein même d’Opera. De la même façon on accède au module d’e-mail et de forums de discussion.

Difficile de s’imposer face aux deux navigateurs vedettes

La gratuité permettra peut-être à Opera de s’emparer d’une part de marché un peu plus grande qu’aujourd’hui. Face aux deux ténors que sont Internet Explorer et Netscape, qui à eux deux trustent entre 85 et 95 % des internautes, selon les études. Le site Browserwatch, qui tient à jour des statistiques sur ses visiteurs, indique que moins de 2 % de ceux-ci utilisent Opera (toutes versions confondues). Reste qu’Internet Explorer et Netscape sont tous deux gratuits et sans pub…

Opera n’est pas le premier logiciel à « offrir » la gratuité contre la présence d’une bannière. Pour mémoire, on peut citer le métamoteur de recherche Copernic ou le gestionnaire de courrier électronique Eudora. Pour l’instant, Opera 5 n’est disponible qu’en version anglaise pour Windows.

Pour en savoir plus :

Opera 5