Oracle aperçoit la fin du tunnel

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Bien que sa situation financière se soit encore dégradée au deuxième trimestre, Oracle estime que le trimestre en cours sera celui du retour à la croissance, conséquence de la reprise des investissements informatiques des entreprises. On attend surtout en France le lancement, fin janvier, d’une version de son PGI destinée aux entreprises du mid-market.

Malgré six trimestres consécutifs d’effritement de ses ventes, Oracle garde le moral et estime que le pire est derrière lui. Il prédit même un retour à la croissance pour le trimestre en cours. A l’origine du mieux-être enregistré au second trimestre, clos fin novembre : l’augmentation de 8,2 % des renouvellements de licences, qui assurent les revenus récurrents du groupe. En revanche, le chiffre d’affaires provenant des ventes de nouvelles licences a reculé de 6,6 % à 764 millions de dollars. Au total, les résultats du deuxième trimestre ont été supérieurs à la fois aux propres attentes d’Oracle et aux prévisions des analystes. Le chiffre d’affaires total, à 2,31 milliards de dollars, reste inférieur à celui de l’an passé (2,28 milliards de dollars). Le résultat net se situe à 535 millions de dollars, soit 2,5 % de moins qu’il y a un an. Pour le trimestre en cours, Oracle prévoit également un chiffre d’affaires affichant une croissance de 0 à 5 % par rapport aux 2,25 milliards de dollars de l’an passé. La progression des revenus en provenance des licences se situera entre – 5 et + 5 % par rapport aux 777 millions de dollars réalisés l’année dernière.

Si ces prévisions se réalisent, l’éditeur aura réussi à mettre fin à sept trimestres de déclin. Ce serait surtout le signe d’une reprise des investissements informatiques des entreprises. Au niveau de l’offre produit, le trimestre en cours sera marqué en Europe par le lancement d’une version du PGI d’Oracle spécialement conçue pour les entreprises du mid-market, c’est-à-dire réalisant moins d’un milliard de dollars de chiffre d’affaires (voir édition du 4 décembre 2002). Des précisions quant à sa stratégie sur le marché français seront apportées fin janvier. L’éditeur devrait notamment présenter ses partenaires commerciaux, le modèle commercial de la vente indirecte étant le seul valable pour s’imposer auprès de cette cible.