Orange avance ses pions dans le VDSL2

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VDSL2-Orange

Les abonnés Orange détenteurs d’une Livebox Play et résidant en Gironde ou en Dordogne vont participer, sous la bienveillance de l’ARCEP, à des expérimentations autour du VDSL2.

Dans le sillage de Free et d’OVH, Orange commence à basculer ses abonnés vers la technologie VDSL2.

Sous la bienveillance de l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes), l’opérateur historique initie une phase d’expérimentations qui s’échelonnera jusqu’à la rentrée, dans les départements de Dordogne et Gironde.

L’accès au VDSL2 est soumis à deux conditions : posséder une Livebox Play (les boîtiers d’ancienne génération n’étant pas compatibles) et se trouver à moins de 1500 mètres d’un noeud de raccordement mis à niveau pour supporter le très haut débit sur paire de cuivre.

Orange ne communique pas sur le nombre de NRA opérationnels – après changement des cartes d’interconnexion -, mais compte étendre, d’ici l’automne, sa couverture à l’ensemble du territoire, comme le note Livebox News.

A 50 Mbit/s en réception et 10 Mbit/s en émission, les débits restent modestes par rapport aux 90/25 Mbit/s et 100/32 Mbit/s annoncés respectivement par Free et OVH.

Mais les mesures d’Orange se veulent réalistes, le VDSL2 étant notamment très dépendant des interférences et de la distance.

En effet, au-delà de 1000 mètres entre la prise téléphonique et le central d’interconnexion, la bande passante chute significativement, pour atteindre les niveaux de l’ADSL2+.

Ce n’est pas le cas pour la fibre optique, qui tend progressivement vers le seuil du gigabit par seconde…

Les avantages du VDSL2 ne concernent donc qu’un nombre limité de lignes téléphonique. En l’occurrence, selon le régulateur, 6% des 31 millions de paires de cuivre déployées à l’échelle nationale.

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Crédit photo : alexskopje – Shutterstock.com

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