Vers une osmose entre Intel Haswell et Windows Blue ?

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Microsoft Windows Blue

La plate-forme Haswell pourrait aller de pair avec Windows Blue. Intel et Microsoft viseraient l’osmose entre matériel et logiciel pour redistribuer les cartes de la gestion d’énergie, notamment sur les ultrabooks.

Égérie du rapport performance par watt au catalogue d’Intel, la plate-forme Haswell pourrait aller de pair avec Windows Blue, redistribuant les cartes de la gestion d’énergie, notamment sur les ultrabooks.

Plusieurs indicateurs – dont une source proche de Microsoft relayée par Cnet – laissent suggérer de ce lien étroit entre la première mise à jour majeure de Windows 8 et la prochaine génération des processeurs Core (les « 4000 », qui succéderont à l’Ivy Bridge à partir du mois de juin).

Il s’agirait en l’occurrence de créer une osmose entre matériel et logiciel, en associant des propriétés de l’actuelle plate-forme Atom « Clover Trail » et diverses technologies de contrôle de la consommation énergétique, tout particulièrement au niveau des coeurs du processeur.

En résulteraient des ordinateurs portables ultra-fins dont l’autonomie avoisinerait les 10 heures – pour 10 jours de veille connectée – quand elle atteint péniblement 7h sur les CPU Core de 3e génération.

Les efforts conjoints d’Intel et Microsoft se seraient également portés sur la partie graphique. Plus globalement, la gestion de l’énergie s’appliquera à tout le système : stockage, ports d’extension PCIe, bus USB…

Cet objectif s’était déjà dessiné autour de la fonctionnalité Connected Standby de Windows 8, qui prend en charge les modes SOix (1, 2 et 3) pour contrôler plus finement la mise en veille et en sortir quais instantanément (3 millisecondes au mieux), en consommant jusqu’à 20 fois moins.

Intel oeuvre en effet depuis belle lurette sur le dossier Haswell. Une partie des 13 millions de dollars réservés à la R&D pour l’exercice fiscal à débuter au 31 mars y seront dédiés.

Si les CPU incluront toujours 2 ou 4 coeurs, l’on note l’implémentation d’une troisième puce graphique en complément aux unités de calcul doublées.

Des blocs mémoire additionnels amélioreront notamment la rasterisation (conversion d’images vectorielles en bitmap) et le sampling. OpenGL 4.0 est supporté, au même titre qu’OpenCL 1.2 et DirectX 11.1.

Quant à l’architecture CPU remodelée, elle offrira davantage de puissance de traitement, avec en premier lieu une meilleure prédiction des branchements conditionnels (estimation de la probabilité d’un saut d’instruction).

En outre, alors que l’Ivy Bridge gère jusqu’à 6 opérations par cycle, Haswell rehausse ce seuil à 8 opérations.

La traduction des adresses virtuelles en adresses physiques est également plus rapide, avec un cache TLB (Translation Lookaside Buffer) de second niveau qui passe à 1024 Ko.

Deux ports additionnels sont réservés au FMA (Fused Multiply-Add) 256 bits, soit la combinaison, en virgule flottante, d’opérations d’addition et de multiplication.

Enfin, la bande passante des caches L1 et L2 est doublée. Des composants plus performants et moins énergivores, la promesse est alléchante.

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