P2P : les FAI appelés à se mobiliser

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L’organisation FAST invite les fournisseurs d’accès à Internet à créer une base de données pour mieux lutter contre le piratage.

La Federation Against Software Theft (FAST) a appelé les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) à développer une base centrale d’utilisateurs afin de lutter contre la récidive dans le domaine du partage de fichiers. Selon John Lovelock, le directeur de FAST, l’organisation est capable d’identifier les personnes qui utilisent des applications peer-to-peer (P2P) pour partager des logiciels piratés.

L’organisation serait apparemment disposée à fournir les preuves aux FAI si ces derniers se montraient prêts à prendre des mesures contre les utilisateurs en infraction. « Si l’industrie de la propriété intellectuelle peut fournir la preuve pour les tribunaux, nous pouvons en faire de même auprès des FAI », explique John Lovelock.

La voie de recours proposée par son organisation, poursuit-il, constitue une option moins coûteuse que de porter l’affaire devant les tribunaux et permet de réagir beaucoup plus rapidement face aux pirates logiciels. Lorsqu’un utilisateur en infraction est identifié, il appartient en effet au FAI de décider soit d’en informer l’utilisateur, soit de lui bloquer son accès à Internet.

Mais John Lovelock invite les FAI à créer une base de données centrale regroupant tous les récidivistes afin de placer sur liste noire tous les utilisateurs coupables de pratiques P2P et de bloquer leur accès à Internet. « Le risque de voir leur accès définitivement bloqué agira sur les utilisateurs comme un excellent moyen de dissuasion », explique-t-il.

Adaptation de l’article ISPs urged to build database of P2P offenders de Vnunet.com en date du 2 novembre 2007.