Une page se tourne pour l’annuaire Yahoo Directory

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L’annuaire de sites Web Yahoo Directory, qui a lancé l’activité du groupe Internet en 1994, fermera ses portes le 31 décembre prochain.

Yahoo continue de faire le ménage dans son offre de services en ligne… quitte à rompre avec ses origines.

Le groupe Internet fixe au 31 décembre 2014 la fermeture de l’un des outils qui a fait son succès : Yahoo Directory. Cet annuaire de sites Web « au visage humain » – il ne repose aujourd’hui encore sur aucun algorithme – a lancé l’activité de la société en janvier 1994. Ses créateurs Jerry Yang et David Filo étaient alors étudiants à l’université de Stanford, au coeur de la Silicon Valley.

D’abord appelé, en anglais dans le texte, « Jerry and David’s Guide to the World Wide Web », le service fut renommé quelques mois plus tard avec l’acronyme « Yahoo ! », pour « Yet Another Hierarchical Officious Oracle ». Un objectif : offrir un complément aux moteurs de recherche en mettant en avant des sites considérés « dignes d’intérêt » et qui ne remontent pas lors de requêtes automatisées. Les deux types de résultats étaient affichés en parallèle.

Marquée par l’émergence de Google Search à la fin des années 1990, la montée en puissance de la recherche automatique a entraîné une baisse de fréquentation pour Yahoo Directory. Pour autant, le développement s’est poursuivi. Des centaines de milliers de sites Internet y sont actuellement référencés.

Un autre service Yahoo ferme dès ce mardi 30 septembre : Education, qui servait de trait d’union entre les internautes et les enseignants. Le 1er novembre, le rideau se refermera sur l’application Qwiki, qui permet de créer de courtes vidéos. Comme le note TechWeekEurope, ce sont plus de 60 services qui ont été fermés depuis juillet 2012 et l’investiture de Marissa Mayer au poste de CEO.

Autre dossier à gérer pour la multinationale : la pression de son nouvel actionnaire Starboard Value LP. Le fonds activiste, qui a acquis une part « significative » du capital, incite la société à profiter de son regain de trésorerie – généré grâce à la vente d’une partie de ses actions dans le groupe chinois Alibaba – pour procéder à des acquisitions stratégiques… parmi lesquelles le rachat d’AOL.

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Crédit photo : Lucian Milasan – Shutterstock.com

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