Paiement mobile : les parcmètres de New York s’y mettent aussi
Dans le cadre d’un programme de développement du paiement mobile, New York va transformer 300 de ses parcmètres en véritables terminaux téléphoniques, permettant de régler à distance les frais de stationnement.
Envoyer des SMS à un horodateur est en passe de devenir monnaie courante à New York. Un an durant, le programme-pilote lancé dans le cadre d’une démarche de démocratisation du paiement mobile verra la ville moderniser 300 de ses parcmètres.
Payer son stationnement est pour certains l’occasion rêvée d’écouler un stock de pièces jaunes, voire cuivrées chez les moins fortunés. D’autres considèreraient plutôt la tâche comme un supplice.
Les nouveaux parcmètres hybrides implantés dans les rues de la Grosse Pomme vont-ils mettre tout le monde d’accord ? Déjà en place à Washington et Atlanta, ce système se base sur les réseaux téléphoniques pour offrir une solution de paiement à distance.
« L’essayer, c’est l’adopter« , prétend la municipalité. Pour s’initier aux joies de ce Moneo amélioré, les automobilistes devront remplir un formulaire en ligne et télécharger sur leur mobile une application dédiée.
Il leur restera alors, selon le New York Post, à alimenter leur compte et à relever le numéro d’identification apposé sur le parcmètre de la zone où leur véhicule est stationné.
Le rechargement s’effectue aussi bien par le biais de ladite application (« compatible avec tous les mobiles« , dixit la ville) ou via les SMS.
Une alarme retentira lorsque la réserve de crédit atteindra un seuil critique. Des sources proches du dossier évoquent même un cumul des minutes non utilisées. Ce que ne confirment pas les autorités sur place.
Ces dernières estiment toutefois qu’à terme, la simplification des démarches de paiement convaincra les usagers de ne plus frauder.
Au pays des cartes sans puce, PayPal avait émis un jugement similaire à propos du NFC, poussant les vendeurs à le mettre en avant pour le faire adopter au consommateur.