Pegasus J2 : les SSD se mettent à l’heure du Thunderbolt

Data-stockageMobilitéStockage
Promise Pegasus S2 SSD Thunderbolt

Promise Technology répond à l’appel pressant du Thunderbolt et en dote son disque dur SSD externe Pegasus J2, casé dans un boîtier du gabarit d’un smartphone et fort d’un débit de 750 Mo/s en crête.

Promise Technology accompagne la montée en puissance du Thunderbolt avec un périphérique de stockage de son cru : le Pegasus J2, SSD externe autoalimenté, du gabarit d’un smartphone.

Le Computex de Taïwan a joué son rôle de catalyseur. Témoin les récentes annonces de Buffalo et Freecom, qui ont mis à jour leurs gammes respectives de disques durs externes.

Avec 140 grammes au compteur et un contrôleur S-ATA à 6 Gbit/s, le Pegasus J2 aurait tout pour se fondre dans cette offre revigorée.

Néanmoins, il se distingue avec cette alliance quasi inédite d’une mémoire flash NAND MLC et d’une connectique Thunderbolt.

Décliné en deux versions qui diffèrent de par leur capacité de stockage (256 ou 512 Go), le dispositif met à profit cette configuration mastoc pour tutoyer les 750 Mo/s en lecture et atteindre les 500 Mo/s en écriture.

Des performances dans l’absolu supérieures à celle de l’USB 3.0, mais qui requièrent l’utilisation d’un adaptateur secteur. L’ensemble en est d’autant moins autonome.

Reste qu’à 10 Gbit/s théoriques (1,25 Go/s) sur deux canaux en parallèle avec support du PCIe, l’interface Thunderbolt semble taillée pour adresser des problématiques d’usage  intensif.

Typiquement, le transfert de fichiers non compressés tels des photos RAW ou des séquences vidéo brutes.

En outre, le Pegasus J2 crypte les données à la volée et s’intègre idéalement dans une chaîne de périphériques reliés en série (« Daisy-chain »), sur le principe du SCSI.

Ne lui fait guère défaut qu’une échelle tarifaire, qui devrait néanmoins dépasser allègrement les 400 à 500 euros.

Promise Technology apporte ainsi sa pierre à l’édifice du Thunderbolt, auteur d’une percée au petit trot, malgré une compatibilité encore hasardeuse avec les systèmes Windows.

Les concepteurs de cartes mères suivent le mouvement (témoin les P8Z77-V Premium et V Pro d’Asus) et se proposent même d’externaliser la partie GPU sur ce principe.

MSI a dévoilé en ce sens une carte graphique Thunderbolt dite 12 fois plus performante que le composant Intel HD 4000 intégré à l’Ivy Bridge.

Lire aussi :

Lire la biographie de l´auteur  Masquer la biographie de l´auteur