Philips ErgoSensor : un moniteur pour optimiser l’ergonomie du poste de travail

Mobilité

Le moniteur Philips ErgoSensor matérialise une conception sans précédent de la productivité, orientée utilisateur. Il appréhende le comportement du salarié pour lui conseiller la position de travail à adopter.

L’idée de reléguer au second plan l’aspect technique du poste de travail pour adapter les technologies et les services aux besoins de l’utilisateur fait désormais consensus.

Les constructeurs n’ont pas tardé à s’approprier le concept pour vanter les mérites de produits davantage centrés sur l’expérience personnelle, au-delà de l’excellence d’une configuration matérielle.

En quête d’un élément différenciateur, Philips joue la dissonance avec son moniteur ErgoSensor et appréhende une nouvelle dimension de la productivité du salarié : la préservation de son capital santé.

Sur le papier, une telle résolution est doublement bénéfique, pour l’entreprise comme pour ses collaborateurs.

Une étude du ministère néerlandais des Affaires sociales corrobore les préoccupations de Philips à ce sujet : 40% des sondés reconnaissent souffrir de fatigue oculaire ou de tension excessive des muscles après une journée typique passée au bureau, devant leur ordinateur.

Quelque 20% des interrogés déplorent même des maux de tête. L’enquête concomitante d’un institut allemand a accouché d’un constat similaire. Pis, ce mal-être serait le premier motif des arrêts de travail, devant les maladies infectieuses telle la grippe.

Cinq ans de développement et Philips s’apprête à commercialiser, à compter du mois prochain, son antidote : l’ErgoSensor. La fabrication est à la charge de MMD, en qualité de partenaire sous licence.

MMD est une spin-off de TPV Holdings, qui produit actuellement de 35 à 40% des écrans autonomes, pour le compte de HP, LG ou encore Toshiba.

L’aventure en compagnie de Philips a débuté en 2009 avec des moniteurs B2B qui embarquaient des systèmes de détection de présence via des diodes infrarouge. Le seul office de ces capteurs consistait à forcer le passage en veille si l’utilisateur s’absentait.

En trois ans, la finalité s’est étendue au-delà des économies d’énergie, pour adresser  trois problématiques : la fatigue oculaire, l’incorrection quasi systématique de la position assise et les effets secondaires d’une activité prolongée devant un écran.

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