« Piratage » : la Banque de France tombe sur un sacré numéro

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Un facétieux habitant de Fougères (Ille-et-Vilaine) a détraqué sans le savoir le service téléphonique de surendettement de la Banque de France. Tout cela à cause d’une bidouille via Skype.

Trop fort. En 2010, un habitant de Fougères (Ille-et-Vilaine) a planté à son insu le service téléphonique du surendettement de la Banque de France.

Il a juste testé une astuce trouvée sur le Net pour accéder à des numéros de téléphone en évitant la facturation surtaxée.

En exploitant Skype, il tombe sans le savoir sur un service du siège de la Banque de France. Une assistance vocale automatique lui demande de taper un code d’accès.

Le facétieux Fougerais s’exécute en composant une combinaison facile de chiffres de manière aléatoire (« 1, 2, 3, 4, 5, 6″…).

Mais rien ne se passe de son côté et il se déconnecte.

En fait, il a provoqué une belle panique au sein de la Banque de France…Puisque son service surendettement accessible par téléphone a été neutralisé pendant 48 heures.

En fait, « il n’y a jamais eu d’intrusion dans le système informatique de la Banque de France, mais dans celui du centre d’appel hébergé chez un prestataire qui réceptionne les appels du public et les transmet vers les agents de la banque pour traitement », précise un porte-parole au Figaro.

Tout en précisant qu’aucune donnée confidentielle n’a été dérobée à cette occasion.

Deux ans plus tard, une enquête de la Brigade d’enquête sur les fraudes aux technologies de l’information (BEFTI) permet d’interpeller le « pirate en herbe ».

Le procès du bidouilleur s’est déroulé cette semaine devant le tribunal correctionnel de Rennes.

Le prévenu a été relaxé alors que le parquet avait requis 70 heures de travail d’intérêt général.

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