Piratage : l’effet Snapchat déteint sur Dropbox

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Les informations de connexion liées à près de 7 millions de comptes Dropbox auraient été volées par l’intermédiaire d’une application tierce. Une technique utilisée dernièrement contre Snapchat.

Déjà victime d’un vol massif de données en 2012, (l’effraction du compte d’un employé avait ouvert l’accès à une importante liste d’adresses e-mail stockées en clair), Dropbox fait face à une nouvelle alerte.

Près de 7 millions de paires identifiant – mot de passe associées au service de stockage en ligne sont tombées aux mains d’un pirate qui en a publié une petite partie (400, très exactement) ce lundi sur PasteBin. Il en a posté une deuxième salve quelques heures plus tard, visiblement après avoir reçu, comme demandé, des dons en bitcoins.

Dans une contribution blog, Dropbox déplore cet épisode, mais exclut toute responsabilité : la faute revient à l’un des nombreux éditeurs qui exploitent ses services à travers l’interface de programmation logicielle (API) mise à leur disposition.

C’est vraisemblablement cette vulnérabilité des applications tierces qui vient de coûter cher à une autre société Internet : Snapchat. Ce week-end, la start-up californienne a été confrontée au vol de plus de 13 Go de photos et vidéos privées sauvegardées par ses membres via le service SnapSaved.

Du côté de Dropbox, on assure avoir détecté les tentatives de connexion suspectes et bloqué en conséquence les comptes visés, tout en invitant leurs propriétaires à réinitialiser leur mot de passe… et à opter au passage pour l’authentification forte, basée sur la saisie d’un code envoyé par SMS. Une couche de sécurité supplémentaire qui illustre les mesures prises par les entreprises du Web pour protéger les données de leurs clients.

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A noter que Dropbox avait déjà eu des sueurs froides en début d’année. Des perturbations sur le service avaient laissé craindre une faille de sécurité. Il s’est trouvé que le problème était lié à une erreur de maintenance lors de la mise à jour du système d’exploitation de certains serveurs. Un bug dans le script d’installation avait lancé la procédure sur des machines encore actives, entraînant la corruption de nombreuses bases de données MySQL et rendant certaines fonctionnalités inopérantes pour les utilisateurs finaux.

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